Francfort 2017 : Mini John Cooper Works GP Concept
Mini s'apprête à présenter au prochain salon allemand deux concepts radicalement opposés préfigurant l'avenir de sa citadine. D'un côté la version sage et verte Electric, et de l'autre un modèle (très) déluré, la John Cooper Works GP. Et le moins que l'on puisse dire sur ce dernier, c'est qu'il ne fait pas dans la dentelle!
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Tirées à 2 000 exemplaires chacune, les deux séries précédentes de John Cooper Works GP représentaient en 2006 et 2012 les versions les plus extrêmes et les plus désirables de la gamme Mini. Plus encore qu'un hommage à ces deux modèles, ce nouveau concept vient aussi célébrer Sir Cooper, l'homme à l'origine de la version sportive de la Mini. Celle-là même qui remporta il y a 50 ans exactement le prestigieux rallye Monte Carlo. Pour la troisième fois consécutive, après une édition 1966 contestée, il est vrai...
Optimus mini ? Bumble-mini ?
Pour l'esthétique, ce concept s'est fait subtiliser les jantes à quatre branches spécifiques à la déclinaison GP par sa soeur électrique. Mais pour le reste, il reste dans la droite ligne des précédentes versions routières. Et donne dans la surenchère aérodynamique, façon Transformers. Ainsi, la face avant s'arme d'un spoiler avant agressif scindé en trois parties. Les portières adoptent des rétroviseurs profilés à l'extrême, tandis que les ailes avant et arrière adoptent des excroissances supplémentaires en fibre de carbone. Enfin, un énorme aileron sculpté et un diffuseur ajouré viennent se greffer à la poupe.
Au niveau de la signature lumineuse, les feux arrières rappellent le drapeau de l'Union Jack scindé en deux, tandis que leurs homologues avant se voient agrémentés d'un halo rouge tranchant avec le gris de la carrosserie. La couleur rouge est d'ailleurs très présente sur cette JCW GP Concept, du liseré decorant la calandre aux parois intérieures de l'aileron.
Lâchez du lest...
Intérieurement, on enlève tout! En bonne voiture de course, ce concept se voit amputé de la banquette arrière. De même, un extincteur et un arceau de sécurité font leur apparition. Les baquets, quant à eux, arborent le numéro 0059. En référence à la date de commercialisation de la première Austin Mini, en 1959. Quant aux tuyaux de carburant, au nombre de deux, ils présagent de la présence d'un réservoir (ou deux?) de grand diamètre.
Et les chiffres, demanderez-vous ? Eh bien c'est très simple, le constructeur n'en a donné aucun. Mais au vu des raffinements apportés tant à l'aérodynamique qu'à l'allègement du concept, le ramage doit nécessairement être à la hauteur du plumage. Une Mini John Cooper Works contemporaine délivre déjà 228 chevaux. Au vu de l'augmentation de puissance des précédentes versions de série de la GP, on peut s'attendre à un cocktail délivrant aux alentours de 300 chevaux. Avec la cure d'amaigrissement intérieure et extérieure, les performances seraient pour le coup alléchantes...
À quand en série ?
Même si la commercialisation d'une troisième série de John Cooper Works GP n'est pas encore confirmée, on se souviendra des déclarations du P.D.G. de Mini en novembre dernier. Celui-ci expliquait alors l'importance de la version GP et confirmait son intérêt pour son retour prochain. Cette GP Concept est-elle donc à considérer comme l'annonciatrice d'une troisième génération de Grand Prix ? Seul le temps nous le dira. A moins qu'une annonce officielle n'intervienne durant même le salon de Francfort, qui sait ?
Source : Mini
Illustrations : Mini
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Pour résumer
Mini s'apprête à présenter au prochain salon allemand deux concepts radicalement opposés préfigurant l'avenir de sa citadine. D'un côté la version sage et verte Electric, et de l'autre un modèle (très) déluré, la John Cooper Works GP. Et le moins que l'on puisse dire sur ce dernier, c'est qu'il ne fait pas dans la dentelle!