Formule 1 Japon: fabuleux grand prix, fabuleux Kimi
Quelle course. On a beau se plaindre à longueur d'année de la F1, tout est pardonné quand on voit des courses comme aujourd'hui. Dépassements, suspense, incidents, stratégie, il y en a eu pour tout le monde et Alonso et Kimi ont définitivement prouvé que l'on est entré dans une nouvelle époque de la F1, sous le signe de leur duel.
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Quelle course. On a beau se plaindre à longueur d'année de la F1, tout est pardonné quand on voit des courses comme aujourd'hui. Dépassements, suspense, incidents, stratégie, il y en a eu pour tout le monde et Alonso et Kimi ont définitivement prouvé que l'on est entré dans une nouvelle époque de la F1, sous le signe de leur duel.
La grille de départ avait un aspect inhabituel sous le soleil de Suzuka, avec les cadors dans le fond par la faute de la pluie qui s'était invitée en fin de séance qualificative la veille. Le premier tour se déroulait sans trop de bobos, jusqu'à la dernière chicane où les McLaren, nerveuses avec Fisichella loin devant et Alonso déjà à mi-peloton, partaient dans le gazon. Montoya, plus que jamais le sang bouillant, s'emmêlait avec une Sauber à peine revenu en piste et sortait violemment dans le dernier virage, faisant entrer le safety car en piste pour quelques tours.
Quelques tours après la reprise, Sato soignait sa réputation en éperonnant comme un pirate la Toyota de Trulli. Alors qu'on s'intéressait distraitement à la course en tête, la lutte pour la cinquième place allait offrir un spectacle somptueux avec Schumacher, Alonso et Raikkonen roues dans roues. Alonso faisait sauter le verrou avec un dépassement d'anthologie sur Schumi dans le virage le plus rapide du circuit. Comme dirait Nanard, sévèrement burné le gamin. Il rééditera la performance un peu plus tard au hasard des ravitaillements, et Kimi également, malgré les efforts d'un Schumacher brillant au volant d'une Ferrari malheureusement pas au niveau...
Les stratégies différentes des uns et des autres conservaient le suspense jusqu'à la toute fin de la course, où Kimi à l'attaque à 110 % comme à son habitude rejoignait finalement Fisico qui tenait les commandes depuis une bonne partie de la course. Il se portait à la hauteur de l'Italien dans la ligne droite des stands et le passait dans un freinage limite à l'amorce du dernier tour et fonçait vers la victoire. Un tour avant, Alonso avait poursuivi sa démonstration de macho attitude en arrachant virilement la 3ème marche du podium à un Webber toujours aussi dur à cuire. Qui a dit qu'on ne pouvait pas doubler en F1 ?
Quelle course. On a beau se plaindre à longueur d'année de la F1, tout est pardonné quand on voit des courses comme aujourd'hui. Dépassements, suspense, incidents, stratégie, il y en a eu pour tout le monde et Alonso et Kimi ont définitivement prouvé que l'on est entré dans une nouvelle époque de la F1, sous le signe de leur duel.