La relocalisation de la production de la Fiat Panda en Italie (Pomigliano) n'est pas encore gagnée. Pas encore gagnée du tout même alors que les négociations sont toujours en course entre syndicats et responsables du constructeur italien. Cette dernière vague de discussions a été ouverte dimanche matin sans avancées encore significatives entre les différentes parties. Enjeu ? Une flexibilité maximale. Si certains syndicats se déclarent prêts à signer un accord avec Fiat, le plus puissant d'entre eux, la Fiom, branche métallurgie de la CGIL, ne compte pas accepter en l'état les propositions faites.

Pour l'heure dans les dernières demandes formulées par le constructeur italien, on apprend que Fiat entend mettre en place dix-huit tours sur six jours, tripler le nombre d'heures supplémentaires à 120 par an, réduire la pause de 40 à 30 minutes et introduire des sanctions en cas d'absentéisme.

Si les petits syndicats semblent accepter ces conditions, la Fiom ne va pas dans le même sens. Selon l'un des représentants de ce syndicat et leurs experts juridiques, ces propositions ne respecteraient ni la convention collective ni le droit du travail.

Les représentants de Fiat de rappeler que le constructeur n'acceptera "pas de retards supplémentaires" et, pression renouvelée, que "l'avenir du site serait en danger sans accord"... Pour mémoire Fiat compte investir 700 millions d'euros pour produire à Pomigliano la Panda et permettre au site situé près de Naples de voir son volume annuel gonfler à 270 000 unités par an.

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Source : Reuters.