En effet, une fois à bord, nos deux comparses ne laissent que peu de place pour le mouvement aux occupants, même si, objectivement, l’absence de tunnel de transmission dans la Renault, et sa hauteur légèrement supérieure donnent moins un sentiment de confinement qu’à bord de la Mazda, toit en place, s’entend.
Même chose pour les valises et courses, qu’il sera bien plus facile de caser dans le grand coffre de 270 litres de la Wind, largement accessible via un large couvercle seulement entravé de deux barres de renfort, que dans la petite malle de la MX-5, dont la contenance reste toute de même correcte, 160l. Quand aux espaces de rangement destinés à caser de menus objets, ni l’une ni l’autre ne convainc vraiment, car si la Renault propose une boîte à gants plus grande et des vide-poches dans les portières (de simples filets sur la Mazda), son rangement situé derrière les occupants n’est pas verrouillable et les porte-boissons sont tout simplement absents, contrairement à la MX-5.
Pour ce qui est de la présentation, la Wind continue sur sa lancée extérieure. Le volant s’habille de cuir bleu à bandes blanches, que l’on retrouve également sur le pommeau de levier de vitesse, les contours de carpettes, les parties extérieures des sièges, eux aussi en cuir, ou encore les lanières faisant office de poignée sur les contre-portes. D’un bien bel effet, au même titre que les trois cadrans ronds derrière le volant ! Dommage toutefois que le reste du tableau de bord soit si peu valorisant, avec des plastiques et des matériaux à la qualité décevante et un aspect trop dépouillé.
L’ambiance est toute différente dans la MX-5, qui a droit à des sièges baquets Recaro (optionnels) qui obligent à garder la ligne pour espérer y rentrer mais qui participent à offrir une position de conduite bien meilleure que dans la Wind, aux assises trop hautes. Le tunnel de transmission qui remonte assez haut entre les occupants et le court levier de vitesse qui tombe parfaitement en main, surmonté d’une console centrale sobre mais bien présentée, apportent une touche nettement plus sportive et cossue à la MX-5. Mais ici aussi, les plastiques sont de qualité plutôt moyenne, et franchement sensibles aux rayures.
Côté équipement, Wind et MX-5 ne manquent de rien : radio-cd avec commandes au volant et prise USB/AUX, climatisation automatique, airbags frontaux et latéraux, ESP et sièges chauffants. La Wind Gordini se distingue en plus par ses phares et essuie-glaces à allumage automatique. Dans les deux cas, le GPS reste indisponible tandis que les capteurs de parking sont facturés en option.
Verdict :
D’un point de vue purement objectif, la Wind remporterait ici sa seconde manche par son habitacle plus vaste pour les occupants, son coffre plus pratique pour les bagages, son équipement un peu mieux fourni et sa présentation égayée de couleur bleue. Mais pourtant, l’aspect plus cossu de la MX-5 donne une impression de qualité supérieure. A vous donc de voir ce qui compte le plus…
Lire la suite :
Face à face Renault Wind 1.6 Gordini vs Mazda MX-5 1.8 : sur la route (3/4)
Face à face Renault Wind 1.6 Gordini vs Mazda MX-5 1.8 : s’il n’en restait qu’une… (4/4)
Lire également :
Face à face : Renault Wind 1.6 Gordini vs Mazda MX-5 1.8 : présentation (1/4)