Mise en place au début des années 80, la politique de co-entreprises reste la base du fonctionnement de l'industrie automobile chinoise. Mais le gouvernement pourrait l'assouplir.
Pour s'installer en Chine, tout constructeur étranger doit s'associer à un constructeur local. La première co-entreprise du genre fut ainsi instaurée en 1984 entre Beijing (maintenant BAIC) et Jeep (sous la tutelle d'AMC, et donc de... Renault). La dernière en date est celle unissant Dongfeng à Renault.
Cette obligation est assortie à une limite pour le nombre de co-entreprises qu'un constructeur étranger peut implanter en Chine. Soit deux par type de véhicule. Enfin, le constructeur étranger ne peut posséder plus de 50% de la co-entreprise.
Il y a quelques années déjà, il a avait été envisagé de lever cette barrière, mais les constructeurs locaux se sont fortement opposé à cette éventualité. Aujourd'hui, le gouvernement réfléchirait à un certain assouplissement de la mesure.
Xu Shaoshi, Président de la National Development and Reform Commission, organisme qui attribue les droits de ces co-entreprises, a évoqué la possibilité de lever la limite de 50% de détention.
Un des plus grands défenseurs de cette nouvelle mesure serait Li Shufu, patron et fondateur de Geely. Selon lui, une telle démarche améliorerait la concurrence. On imagine que cela obligerait sans doute les constructeurs chinois à redoubler d'efforts pour améliorer leurs produits.
Source : Bloomberg
Mise en place au début des années 80, la politique de co-entreprises reste la base du fonctionnement de l'industrie automobile chinoise. Mais le gouvernement pourrait l'assouplir.
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