Le Caddy, c’est l’histoire d’une belle réussite (de plus) pour la marque allemande. Car si la précédente génération était complètement dépassée et devenue inexistante commercialement face au Citroën Berlingo, Peugeot Partner, Renault Kangoo et consorts, Volkswagen a sorti l’artillerie lourde en 2003 lorsqu’est arrivée cette nouvelle génération de Caddy. Mais la tâche s’annonçait en effet ardue car tout était à reconstruire sur ce segments, ou plutôt ces segments : celui des fourgonnettes et celui des ludospaces, duquel la marque était tout bonnement absente jusque là. D’ailleurs, pour sa première année de commercialisation, le Caddy ne pointait qu’à une modeste septième place sur le premier des deux segments cités, avec 3,3% de parts de marchés. Bien aidé par l’image et la notoriété de la marque, mais aussi par un volume généreux et une fiabilité de haut niveau, le Caddy à connu un succès grandissant jusqu’à atteindre le premier accessit en 2009, avec 20,4% de parts de marché au niveau européen….avant même son premier restylage et avec des motorisations «ancestrales» face aux HDI, dCi, TDCi, etc.
Commençons par ce qui se voit. Le Caddy adopte une face avant largement inspirée de celle de la Golf, avec ses feux en amandes, sa calandre à trois lamelles et son bouclier redessiné. Et c’est bien la seule partie de l’auto qui évolue sensiblement, car pour le reste, il faudra vraiment un œil très averti pour remarquer les changements. Bien entendu, deux longueurs d’empattement sont toujours proposées.
A bord aussi, l’évolution est sensible, avec des matériaux à la qualité encore améliorée, surtout au niveau des plastiques de la planche de bord, une console centrale redessinée et revalorisée par l’ajout de quelques touches de chrome sur les commandes et la possibilité d’opter pour des équipements dernier cri comme le système de navigation intégré.
Passons maintenant à ce qui ne se voit pas, là où les évolutions sont les plus notables. Le Caddy revoit tout sa gamme de motorisations et propose désormais six motorisations résolument modernes. L’offre essence se résume au 1.2 TSI dans ses variantes 85 ou 105 chevaux, tandis que la palette de diesel est logiquement plus étoffée, avec les 1.6 TDI de 75 ou 102 chevaux, proposés en version Bluemotion Technology limitant leurs consommations respectives à 5,3 et 4,9l/100km. Viennent ensuite les plus musclés 2.0 TDI de 110 ou 140 chevaux pour les travailleurs plus pressés, ou plus chargés. Originalité : Volkswagen propose également une motorisation EcoFuel, s’alimentant au gaz naturel. Forte de 109 chevaux, elle peut emmener l’auto pendant 455 (ou 570 sur la Caddy Maxi) kilomètres avant de repasser automatiquement à l’essence grâce au petit réservoir de 13 litres.
Outre les motorisations, d’autres solutions techniques font leur apparition. Ainsi, le stop&start est disponible selon les versions, tandis que la boîte automatique DSG est désormais proposée sur les 1.6 TDI 102 chevaux (DSG6) et 2.0 TDI 140 chevaux (DSG7). La transmission intégrale 4Motion est, elle, disponible uniquement avec le 2.0 TDI de 100 chevaux et, bon point, l’ESP est désormais monté d’emblée sur l’ensemble de la gamme.
Lire la suite : Essai Volkswagen Caddy : carrure de leader (2/2)
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Pour résumer
Arrivé à mi-carrière, le Volkswagen Caddy a droit à un profond remaniement. Car si de prime abord, seule la face avant semble avoir changé, en y regardant de plus près, c’est toute la voiture et, surtout, toute la gamme de motorisations qui sont revues et corrigées. Il fallait bien ça au Caddy pour rencontrer les ambitions qui lui ont été fixées par Volkswagen : devenir le leader du segment dès l’année prochaine !