Une des forces du Caddy VUL, c’est sa diversité. Car non content d’être proposé en longueurs d’empattement (Caddy et Caddy Maxi), le Caddy est proposé vitré ou tôlé, doté de portes arrière battantes ou d’un hayon, disponible avec une ou deux portes latérales coulissantes, en plus du large panel de motorisations détaillé dans la première partie. Plutôt pas mal. La charge utile peut ainsi varier de 602 (2.0 TDI 110 4 motion) à 813 kilos (Caddy Maxi), quand le volume utile peut, lui, atteindre les 3.880 litres sur une longueur de 2,25 mètres. Une version Tramper, véritable camping-car avec lit pliant et nombreux rangements intégrés est également proposées. Une offre unique sur le segment.
A bord de la fourgonnette, l’ambiance est plutôt terne, comme dans nombre de ses concurrents. Le gris et le noir sont omniprésents, que ce soit sur la console centrale, les contre-portes ou même les sièges.
Heureusement, à bord du Caddy Life, il en va tout autrement, et la couleur fait son apparition sur ces mêmes composants pour égayer l’habitacle qui en a bien besoin. Les plastiques semblent aussi encore plus valorisants et mieux ajustés que dans la version utilitaire, où le résultat mérite déjà une mention très bien. On retrouve bien entendu la «patte» Volkswagen dans l’une et l’autre des versions, avec notamment ce système d’infodivertissement central commun à la plupart des compactes du groupe et un large écran situé entre les compteurs, derrière le volant, qui renvoie toutes les informations de l’ordinateur de bord.
Pour l’essai de la version utilitaire, c’est sur le 1.6 TDI Bluemotion Technology de 102 chevaux que nous avons jeté notre dévolu. A n’en pas douter celle qui remportera la majorité des suffrages sur nos marchés. Un moteur déjà connu sur d’autres modèles du Groupe que l’on retrouve ici avec ses qualités dont un niveau sonore enfin acceptable et l’absence quasi-totale de vibrations, mais aussi avec ses défauts, comme son manque de punch à très bas régimes, soit sous les 1.500tr/min, valeur à laquelle le couple maximal de 250Nm est atteint. Sous ce seuil, il ne se passe, pour ainsi dire, rien. On aime en revanche la présence du stop&start, qui fait de ce modèle le plus économe et le plus vertueux de la gamme (4,9l/100km, 129gr/km).
Pour le ludospace, baptisé Caddy Life, nous avons opté pour la plus modeste des motorisations, le 1.6 TDI de 75 chevaux. Conservant les mêmes défauts que ceux précités, ce petit moteur n’en reste pas moins plein d’entrain malgré sa puissance limitée. Bien sûr, il ne faudra pas espérer battre des records de vitesse ou d’accélération, mais en utilisation courante, ce moteur fait son boulot. De plus, si les lourdes charges ou les voyages à cinq sont votre quotidien, mieux vaut quand même aller voir du côté de la version 102 chevaux. Notons tout de même que cette motorisation 75 chevaux n’est pas proposée sur le Caddy Maxi.
L’espace dédié aux occupants est toujours royal, tant à l’avant qu’à l’arrière, et les rangements s’avèrent nombreux et vastes.
Sur chacune des deux versions, l’amortissement se montre peu conciliant, la faute à l’essieu arrière qui s'avère rigide et aux ressorts à lames. Un choix logique pour l’utilitaire, mais qui compromet sérieusement le confort de la version Life, surtout au niveau des places arrière. On aurait aussi aimé une direction un peu plus précise et directe, mais ce n’est pas la préoccupation première de ce genre d’auto.
Conclusion
Revu et corrigé stylistiquement, plus soigné en son intérieur et doté de motorisations enfin modernes, on ne voit pas vraiment ce qui pourrait empêcher le Caddy de devenir le numéro 1 européen de la catégorie.
Lire également : Essai Volkswagen Caddy : Signé Volkswagen (1/2)
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