Essai Volkswagen Amarok : Gentleman Farmer (3/3)
par Nicolas Morlet

Essai Volkswagen Amarok : Gentleman Farmer (3/3)

Si les pick-up sont habituellement motorisés par de «gros» blocs qui leur assurent un couple et des capacités de traction  accrues, l'Amarok s'en remet pour sa part à un 2.0 TDI bardé de deux turbos délivrant quelque 163 chevaux et 400Nm.

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Dès la clé de contact tournée, l'Amarok nous rappelle qu'en dépit de sa bonne présentation (voir ici), c'est avant tout un engin conçu pour le travail et le franchissement. Au démarrage, le bruit du moteur qui envahit l'habitacle trahit l'insonorisation un peu légère par rapport à ce que laissait présager l'auto. Mais comme ses concurrents ne font guère mieux sur ce point, on lui passera volontiers ce détail, d'autant que les remontées et vibrations sont très bien contenues.

Ce 2.0 Bi-TDI est donc doté de deux turbos : le premier se chargeant des bas régimes avant de passer le relais au second qui a la charge des rotations plus élevées. Une solution efficace même pour ce Pick-Up dont les capacités en hors piste n'ont rien à envier à la concurrence et dont la capacité de traction atteint les 2.800 kilos pour peu que la remorque soit freinée. Suffisant pour un van ou même un petit bateau !

Le moteur est assorti d'emblée à une boîte de vitesses à six rapports dont les deux derniers semblent particulièrement longs, taillés pour les parcours extra-urbains et autoroutiers. Les premiers, nettement plus courts, sont en revanche prévus pour les escapades en hors pistes devant lesquelles l'Amarok ne renonce jamais. Pour affronter les terrains hostiles, il peu compter sur sa garde au sol généreuse, mais aussi sur son blocage de différentiel ou sur son contrôle de descente.

Pour répondre aux attentes et besoins de chacun, Volkswagen propose plusieurs solutions de transmission pour son Amarok. Outre la boîte automatique, il est possible d’opter pour deux ou quatre roues motrices, enclenchables ou permanentes.

Sur la route, l'essieu arrière rigide conjugué à des ressorts à lame secoue toujours les occupants surtout à l'arrière, et l'amortissement est plutôt ferme aux passages d'aspérités. Toutefois, l'Amarok s'en tire avec les honneurs sur ce point, faisant partie des très bons élèves de son segment. Même constat en matière de tenue de route et de cap, où en dépit d'un poids conséquent (1.948 kilos) et d'une prise de roulis marquée, l'Amarok se montre vif et alerte grâce entre autres à une direction plutôt précise pour ce genre de véhicule.

Annoncée à 7,8l/100km, la consommation moyenne s'établit autour des 9l/100km en utilisation réelle, ce qui est très correct.

Les tarifs pratiqués par Volkswagen sont également compétitifs puisqu'un Amarok 2.0 TDI 163 double cabine est à vous contre un chèque de 29.160 €. Et si 122 chevaux vous semblent suffisants, la version dégonflée de ce même moteur, en double cabine toujours, débute à 26.990 euros, en version deux roues motrices.

Conclusion

Même dans un segment qui n'est à-priori pas son créneau de prédilection, Volkswagen parvient à proposer un véhicule parfaitement adapté à la clientèle de ce genre d'engin, tout en réunissant les principales vertus du reste de la gamme en termes de qualité et de présentation.

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Pour résumer

Si les pick-up sont habituellement motorisés par de «gros» blocs qui leur assurent un couple et des capacités de traction  accrues, l'Amarok s'en remet pour sa part à un 2.0 TDI bardé de deux turbos délivrant quelque 163 chevaux et 400Nm.

Nicolas Morlet
Rédacteur
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