Essai Toyota Urban Cruiser : la fin (3/3)
par Nicolas Meunier

Essai Toyota Urban Cruiser : la fin (3/3)

L’Urban Cruiser est disponible en deux motorisations, partagées avec d’autres modèles de la gamme (iQ, Yaris, Auris). Il s’agit du diesel D4-D 90ch et du 1,33l essence de 100ch. C’est cette dernière version que nous avons essayée. Un moteur uniquement disponible avec une boîte manuelle à six rapports.

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Dès l’installation à bord, il convient de faire avec la position de conduite surélevée qui séduit tant la clientèle de ce genre de véhicules. Il est vrai qu’elle confère une vision appréciable mais le repose-pied présente une forme biscornue qui vous oblige à un peu tordre le pied. Bref, au vu de son gabarit, l’Urban Cruiser semble bien porter son nom. En effet, la ville lui réussit. Il s’y montre doux dans son maniement et silencieux et économe grâce au Stop & Start (qui fait tout de même s’ébrouer la voiture au redémarrage). Par contre, le rayon de braquage est vraiment trop élevé. Sans atteindre les valeurs d’une Focus RS, catastrophe du genre (mais là n’est pas son domaine), l’Urban Cruiser est loin de tourner dans un mouchoir. Nombre de familiales voire de routières s’en tirent bien mieux sur ce point de vue. Gênant pour un modèle à vocation essentiellement urbaine.

Sur la route, on mesure une fois encore le choix assumé de différence avec le Kia Soul. Celui-ci était inconfortable à basses vitesses et carrément marrant à conduire. L’Urban Cruiser est plus sage et plus ouaté. Le confort de suspension est bon et le comportement très sécurisant. Et mieux que d’être sécurisant, il s’avère parfaitement équilibré, ce qui est une bonne surprise. On aurait pu s’attendre en effet, au volant d’une Toyota, à un comportement sous-vireur trop orienté sécurité. Ce n’est pas le cas ici et on peut même affirmer que ce châssis est d’une efficacité redoutable et inattendue. Dommage qu’il soit desservi par une commande de boîte à grand débattement, un peu lente. Sinon, il y aurait moyen de s’amuser avec ce crossover, surtout que la santé du moteur, sans nous clouer d’étonnement, est plutôt convaincante. Toutefois, son comportement est moins typé kart que celui du Soul. Au final, on préfèrera donc la ballade aux allures modérées, domaine où l’Urban Cruiser excelle.

Globalement, l’Urban Cruiser est donc un modèle très réussi. Il s’agit d’une synthèse froide entre les éléments qui font qu’une voiture est agréable à l’usage. Et comme le plumage n’est pas mal non plus, cette Toyota s’avère vraiment attachante est recommandable. Reste que… « Ce cas de Corée me turlupine ! » Pourrait dire l’Urban Cruiser. En effet, le Soul est une sérieuse rivale. Certes, le typage est différent, le positionnement en gamme aussi et l’Urban Cruiser est réellement plus confortable. Mais cela vaut-il une telle différence de prix ? A chacun de juger. Mais c’est là que se situe la clé du problème car ces deux modèles ne sont pas si éloignés que cela et le Soul a également un énorme potentiel de séduction.

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Pour résumer

L’Urban Cruiser est disponible en deux motorisations, partagées avec d’autres modèles de la gamme (iQ, Yaris, Auris). Il s’agit du diesel D4-D 90ch et du 1,33l essence de 100ch. C’est cette dernière version que nous avons essayée. Un moteur uniquement disponible avec une boîte manuelle à six rapports.

Nicolas Meunier
Rédacteur
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