Essai Toyota iQ : Sur la route, version essence Multitronic (4/6)
Il est désormais temps de prendre la route Un premier trajet nous a permis de découvrir la version essence CVT, très adaptée à la ville.
Il est désormais temps de prendre la route Un premier trajet nous a permis de découvrir la version essence CVT, très adaptée à la ville.
Au démarrage, on est très agréablement surpris par lisolation phonique de lintérieur. Une bonne impression qui se confirme sur les quelque cinquante kilomètres dautoroute qui séparent laéroport de Malpensa du centre de Milan. Ce parcours permet de nous faire une première impression des qualités et défauts de cette version essence.
Indubitablement, Toyota a soigné sa copie. Limpression de sécurité et dassurance routière se place un cran au-dessus de la concurrence directe. Comme promis par la marque, le ressenti est proche de celui dun modèle du segment M1. Un sentiment accentué par la largeur de lhabitacle, signe traditionnel dappartenance à un segment. Bref, le confort est bon et on pourrait envisager un voyage de plusieurs centaines de kilomètres en iQ si le moteur nétait pas aussi apathique ! En effet, le petit trois cylindres est à la peine pour offrir des relances suffisantes sur voie rapide.
Arrivée dans le centre de Milan, liQ se trouve plus à son aise. Sa petite taille lui permet de se faufiler partout. Seule la largeur relativement importante (comme celle dune Yaris) limite un peu les possibilités mais seulement dans de très rares occasions. La boîte CVT distille un cocktail idéal de souplesse et de réactivité (bien plus agréable que la boîte séquentielle de la Smart). Si le démarrage au feu vert mériterait un petit surcroît de vivacité, les relances sont tout à fait acceptables entre 15 et 80km/h. Soit la plupart des besoins en ville. Quant à la suspension, elle semble adaptée aux conditions urbaines, filtrant plutôt bien les pavés, plaques dégout et rails de tram. On en a connu de plus confortables mais lensemble est de bon aloi et fait une meilleure impression que sur lautoroute, où les raccords étaient ressentis plutôt sèchement. La conduite de liQ dans son élément est donc un plaisir.
Côté équipements, nous disposions dune version de base avec pour options le GPS et une sellerie cuir-tissu. Le GPS annonce parfois avec un léger temps de retard les bifurcations à prendre, au risque de louper sa direction. En contrepartie, il calcule très rapidement le nouvel itinéraire en cas derreur. Enfin, les essuie-glace dont la vitesse dintermittence nest pas réglable (une mesquinerie, eu égard au tarif de base) fait regretter labsence de capteur de pluie. Pour le reste, peu à déplorer.
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Il est désormais temps de prendre la route Un premier trajet nous a permis de découvrir la version essence CVT, très adaptée à la ville.
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