par Nicolas Meunier

Essai Toyota iQ : philosophie (1/6)

Depuis le temps que Toyota nous alléchait avec sa petite citadine iQ, il nous tardait de pouvoir lessayer. Après un premier concept à Francfort lan dernier, puis un dévoilement en deux étapes entre Genève et Paris, cette tueuse de Smart sapprête enfin à débarquer sur le marché.

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Au lancement, deux moteurs seront disponibles : le trois-cylindres 1,0l essence (qui peut être accouplé à une boîte CVT dénommée Multitronic) et le 1,4l diesel D4-D, uniquement en boîte manuelle à six rapports. Lessence devrait représenter une part écrasante du marché selon Toyota : 93% en Europe et 90% en France. Par la suite (deuxième semestre 2009), un 1,33l essence viendra compléter la gamme, en manuelle ou CVT.

Deux finitions seront disponibles, déjà bien équipée dès la version de base : climatisation manuelle, lecteur CD MP3, verrouillage centralisé, jantes alliage, neuf airbags Un équipement enrichi sur la version haute par la clim automatique, le démarrage sans clé, le capteur de pluie et lallumage automatique des phares. Un équipement riche qui est sans doute un des prétexte pour afficher des tarifs un brin prétentieux.

Concernant le marketing, Toyota compte faire de son iQ une icône. Son côté novateur dans larchitecture peut être un atout. Commercialement, la politique est donc proche de celle de li-Pod. Seulement deux couleurs au lancement (noir métallisé ou blanc nacré), histoire quon remarque la voiture pour son design et non par la multitude de ses possibilités de personnalisation. Une vision diamétralement opposée à celle de la FIAT 500. Au-delà de la politique de marketing automobile, cela est une preuve supplémentaire du côté icône de li-Pod, qui simpose aujourdhui comme LE produit design des années 2000. Par la suite, le nuancier sélargira, avec larrivée dun violet améthyste (vu sur lUrban Cruiser présenté au Mondial) et enfin de tout un tas de couleurs différentes, plusieurs mois après le lancement. Une approche assez intéressante, dans le sens où Toyota a choisi les bonnes couleurs pour débuter, les non-couleurs et le prune étant à la mode cet hiver.

A propos de mode, Toyota compte défricher un nouveau segment sur le marché des petites voitures. En visant justement ceux pour qui la mode et le design sont des facteurs déclenchants de lachat. Une clientèle qui veut une petite voiture, mais qui nest pas prête à sacrifier les prestations de conduite, déquipement ou de confort. Partant de ce principe, liQ se doit doffrir des prestations routières largement supérieures à celle de la concurrence du segment B1 (Smart et FIAT 500 en tête). Cette nouvelle vision de la petite voiture (taille équivalente à un segment B1, prestations dignes dun segment M1) est jugée par Toyota comme un avancée aussi importante que le fut la Prius, dans le défrichement de nouveaux concepts pour la voiture de demain.

Lire également :

Essai Toyota iQ : design et présentation (2/6)

Essai Toyota iQ : vie à bord (3/6)

Essai Toyota iQ : sur la route, version essence Multitronic (4/6)

Essai Toyota iQ : sur la route, version diesel (5/6)

Essai Toyota iQ : conclusion (6/6)

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Pour résumer

Depuis le temps que Toyota nous alléchait avec sa petite citadine iQ, il nous tardait de pouvoir lessayer. Après un premier concept à Francfort lan dernier, puis un dévoilement en deux étapes entre Genève et Paris, cette tueuse de Smart sapprête enfin à débarquer sur le marché.

Nicolas Meunier
Rédacteur
Nicolas Meunier

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