Essai Subaru Outback : homogène (3/3)
Sa garde au sol n’en fait pas un vrai tout terrain. Mais l’Outback ressemble à un SUV et se conduit comme un SUV.
Sa garde au sol n’en fait pas un vrai tout terrain. Mais l’Outback ressemble à un SUV et se conduit comme un SUV.
En ville, l’Outback n’est pas des plus aisés à manier en manœuvres serrés, la faute à une visibilité pas toujours évidente et, surtout, l’absence de radar de manœuvre à l’avant. Le rayon de braquage est par contre très faible, presque au niveau d’une citadine. Une fois rentré ou sorti de son créneau, plus de souci à se faire, donc.
Sur route, le Boxer Diesel s’avère bien présent, autorisant un certain agrément de conduite. Il est de ce point de vue à la hauteur des TDI 170 de l’Audi A4 Allroad ou du TTiD 180 de SAAB malgré un déficit de puissance sur le papier. Seul un léger creux en dessous de 2000tr/min gène la conduite coulée. Les vibrations sont bien contenues grâce à l’architecture Boxer du moteur. Par contre, la sonorité est très typée diesel.
Ce bilan plutôt flatteur est malheureusement desservi par une commande de boîte très désagréable car accrocheuse. Au point qu’il est parfois impossible de rétrograder en quatrième tant la grille se défend. Cela nous fait d’autant plus regretter l’absence de boîte automatique au catalogue, qui aurait parfaitement collé à la philosophie de ce véhicule.
En effet, le châssis s’avère très placide, incitant à la conduite tranquille. Peu incisif et infligeant un roulis important du fait des suspensions à grand débattement, il offre pourtant une adhérence de très haut niveau. Un comportement programmé pour offrir une sécurité maximale. Le confort de suspension s’avère honnête, sans plus.
Reste les capacités sur piste. Avec une transmission intégrale efficace et une garde au sol un peu plus généreuse que la concurrence, l’Outback s’en tire plutôt bien. De quoi rejoindre sa maison de campagne ou la station de ski sans arrière pensée.
Au final, l’Outback s’avère intrinsèquement recommandable. Très homogène, elle ne présente pas de gros défaut, hormis sa commande de boîte franchement désagréable. Reste qu’il lui manque un petit quelque chose pour donner envie de débourser 40 000€. Un modèle qui semble avant tout destiné à séduire les familles américaines, tant par sa philosophie que son aspect général.
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