Essai Skoda Yeti (1/3) : La bête découverte dans les Alpes
C’est à l’occasion de sa présentation presse à Morzine, que nous avons eu l’occasion de découvrir ce Yeti dans son milieu d’adoption.
C’est à l’occasion de sa présentation presse à Morzine, que nous avons eu l’occasion de découvrir ce Yeti dans son milieu d’adoption.
Avec ce Yeti, le dernier modèle de la marque Tchèque, Skoda succombe à son tour à la mode des Crossover initiée en Europe par Nissan et son Qashqai.
Il est d’ailleurs étonnant que cette tendance de mélanger l’habitabilité d’un monospace avec un look de SUV ne soit arrivée en Europe que récemment, alors qu’elle existe depuis au moins une quinzaine d’années en Amérique du Nord.
Assez fidèle au concept de 2005
Mais revenons à notre Yeti. Nos lecteurs qui ont bonne mémoire, se rappelleront du prototype Yeti présenté par Skoda à l’occasion du salon de Genève 2005.
Par rapport au concept, le modèle de série s’est bien sur assagi, mais le « look » général reste identique. Les changements les plus marquants concernent la hauteur générale plus importante sur le modèle de série, les feux arrières qui ne remontent plus jusqu’au toit, les poignées de portières arrières standards et non plus dans la vitre « à la Alfa 147 », les barres de toit qui ne rejoignent plus le pare-brise, et enfin le pare choc avant moins recouvert de plastiques noirs. Heureusement, la face typique Skoda à laquelle des phares ronds ont été rajoutés, a été préservée.
Un style classique
Le style plus carré que la concurrence lui donne un air plus baroudeur, qui l’éloigne un peu plus du monde des monospaces compactes. Cependant, le style reste très (trop ?) classique et, pour certains, pourra sembler dater face à la concurrence au style plus moderne, comme la Peugeot 3008 par exemple.
Bref, le Yeti ne fera pas tourner les têtes, contrairement à l’abominable homme des neiges…
Réactions dans la rue : plusieurs personnes l’ont confondu avec son frère : le Roomster.
Un large choix mécanique
D’un point de vue mécanique, le Yeti reprend la plateforme de l’Octavia et en conserve l’empattement. La garde au sol est de 18cm, et les faibles portes à faux facilitent les sorties tous terrains.
Tout comme son concurrent direct, le Qashqai, le Yeti est disponible en 4 roues motrices, mais également en simple traction. Cette dernière version devrait d’ailleurs représenter environ 70% des ventes.
Deux motorisations essences et trois motorisations diesels sont disponibles (certaines ultérieurement) qui pourront se combiner comme suit avec la transmission 4x4.
Essence 1,2l TSI 105ch en 2x4 et BVM 6 (en Octobre) ou DSG 7 (en Février)
Essence 1,8l TSI 160ch en 4x4 et BVM 6
Diesel 2,0 TDI 110ch en 2x4 et BVM 5 (en Décembre)
Diesel 2,0 TDI 110ch en 4x4 et BVM 6
Diesel 2,0 TDI 140ch en 4x4 et BVM 6
Diesel 2,0 TDI 170ch en 4x4 et BVM 6
A noter que les moteurs diesels sont les moteurs Common Rail de dernière génération du groupe VAG et que seule la version essence de 160 chevaux est soumise au malus de 750€.
A ces motorisations, transmissions et boites de vitesse, 3 niveaux de finition sont disponibles : Active, Ambition et Expérience.
Mais maintenant que nous avons fait connaissance, il est temps de laisser ce Yeti nous emmener dans son territoire.
Essai Skoda Yeti (2/3) : Un monstre qui sait recevoir
Essai Skoda Yeti (3/3) : Dévore-t-il la concurrence ?
Voir aussi:
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