Essai Renault Mégane R.S. : En piste (3/3)
par Nicolas Morlet

Essai Renault Mégane R.S. : En piste (3/3)

Sur de son produit, Renault nous avait également concocté une petite séance d’essais sur le circuit Ascari au volant des versions Cup, avec des voitures sans modifications supplémentaires. Et le résultat est plutôt bluffant.

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Sur de son produit, Renault nous avait également concocté une petite séance d’essais sur le circuit Ascari au volant des versions Cup, avec des voitures sans modifications supplémentaires. Et le résultat est plutôt bluffant.

Car sur piste, le constat fait sur route est  encore plus saisissant : la Mégane R.S. est vraiment dotée d’un comportement exemplaire ! Mis à part quelques phénomènes de sous-virage, inévitables sur une traction avant, enregistrés dans les courbes attaquées vraiment fort, la voiture ne rechigne pas à la tâche, enchaînant les virages avec une aisance certaine. Plus encore que le train avant, l’essieu arrière semble littéralement collé au sol et il faut vraiment pousser la voiture très loin pour parvenir à le faire dévier de sa trajectoire. Un régal, même si on arrive un peu vite à la zone rouge, et qu’on aurait donc préféré disposer d’encore 500tr/min supplémentaires.

Ces quelques tours de piste nous permettaient également de découvrir le R.S. Monitor. Cette sorte d’appareil de télémétrie embarquée, permet d’afficher en temps réel six sortes d’informations, regroupées par écrans. Il est ainsi possible de tenir à l’œil la sollicitation des organes moteur (turbo, t° d’huile, sollicitation des freins), les performances moteur instantanées (puissance et couple), le diagramme «GG» qui enregistre les forces latérales et longitudinales subies, un chronomètre avec mémorisation des temps au tour ou encore, un indicateur de performances pures (0 à 100 km/h et 400m DA). Il est  en outre possible de régler le répondant de la pédale d’accélérateur selon 5 modes dès que l’ESP est partiellement désenclenché (linéaire, normal, neige, sport et extrême).

Un dispositif qui s’apparente finalement plus à un gros gadget qu’à un accessoire indispensable pour la piste. D’autant que, contrairement au système «Magnetti Marelli» monté dans les Abarth, le chronométrage des tours doit se faire manuellement, en poussant sur le bouton à chaque passage de la ligne pour arrêter le chrono et commencer le suivant.

Conclusion

Avec cette seconde génération de Mégane R.S., force est de reconnaitre que les ingénieurs de Renault Sport ont bien travaillé. Des deux versions, la «sport» est la plus polyvalente, ou du moins, la plus utilisable au quotidien grâce à son étonnant confort dû à son amortissement plus conciliant. La Cup, elle, peut en remontrer à bien des concurrentes grâce au bel équilibre du châssis..

Mais ceux qui restent à la recherche d’une vraie voiture à émotions devront se tourner vers la concurrence car, dans son assiduité, la Mégane R.S. en oublie presque d’être fun, en gommant (comme cela devient trop souvent le cas), la plupart des sensations de conduite.

Pour le prix et les options, c’est ici que ça se passe.

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Pour résumer

Sur de son produit, Renault nous avait également concocté une petite séance d’essais sur le circuit Ascari au volant des versions Cup, avec des voitures sans modifications supplémentaires. Et le résultat est plutôt bluffant.

Nicolas Morlet
Rédacteur
Nicolas Morlet

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