par Frederic Papkoff

Essai Peugeot 308 1.6 THP - Vie à bord

C'est surtout en montant à bord de cette 308 qu'elle montre son vrai visage, non pas en style, mais en niveau de finition, qui marque un net progrès par rapport aux autres Peugeot.

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La 308 vise clairement la concurrence Allemande, ce qui confirme les ambitions que peut avoir PSA sur ce marché dans son plan de redressement... Cela transparaît dans plusieurs détails de cet habitacle, à commencer par les références esthétiques, clairement prononcées du côté d'Ingolstadt (aérateurs, frein de parking...). De là à dire que la 308 vaut une Audi en finition, il y a un pas, que nous ne franchirons pas, sans pour autant vouloir dénigrer cette 308.

La qualité des matériaux et des assemblages est plus que flatteuse, et enfin digne des affirmations et des ambitions de la marque. Quelques petits détails auraient mérité plus d'attention, comme par exemple le dessin du volant ou du plafonnier un peu cheap, les commodos pas très agréables, les poignées intérieures de porte mal ébavurées... D'autres détails sont particulièrement bien réalisés, comme l'intégration du diffuseur de parfum (un nouveau système, encore différent des 207, C4, C4 Picasso, vive la standardisation!) et surtout l'instrumentation, très belle de nuit, mais qui fait regretter la couleur orangée des afficheurs LCD...

Le confort des sièges est bon, et leur maintien aussi, à la fois pour l'assise et le dossier. Il est vrai que cette Féline est dotée de sièges plus sport que les modèles de base, avec habillage mixte velours / cuir. Les nouveaux appui-tête portefeuille sont assez confortables, mais leur réglage ne hauteur nécessite toujours au moins 3 mains... L'habitabilité progresse, surtout en largeur, y compris aux places arrière. La diminution de la hauteur globale du véhicule est compensée par l'abaissement des assises, donc pas vraiment de perte en hauteur sous pavillon.

Notre modèle d'essai était doté du nouveau système de navigation RT4. Enfin, la recherche de la destination est rapide, alors qu'avec le RT3, on avait le temps de parcourir plusieurs kilomètres avant d'avoir une proposition d'itinéraire... Disparu aussi le très agaçant bzz, bzz du lecteur CD dans la boîte à gants, incessant même sans utiliser la navigation... L'ergonomie de commande n'a en revanche pas changé et c'est bien dommage. La façade commune autoradio / navigation avec ses multiples mini-boutons aurait sans doute mérité un profond remaniement. Car pour la navigation, la molette est non seulement très petite, mais aussi éloignée du conducteur, sur le coté droit de la console. En outre, la molette tourne, mais ne bascule pas, obligeant à un incessant passage entre la molette et les 4 flèches qui l'entourent... Autre reproche à cette navigation, la fluidité les messages manquent de fluidité et l'on ressent (plus que dans d'autres systèmes) le fait que la voix a enregistré des mots un par un qui sont ensuite recollés tant bien que mal (plutôt mal dans ce cas...). Dommage car cela me semblait moins flagrant sur le RT3. Pour finir sur ce chapitre, bienvenue à l'écran rétractable, ce qui n'était malheureusement pas le cas sur la 307 dotée d'un inesthétique écran fixe. En revanche, écran fermé, plus aucun affichage de la température extérieure ou de l'heure, ce qui est trop souvent le cas avec ces systèmes...

Voir aussi :

- Essai Peugeot 308 1.6 THP - Découverte

- Essai Peugeot 308 1.6 THP - Sur la route

- Essai Peugeot 308 1.6 THP - Conclusion

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Pour résumer

C'est surtout en montant à bord de cette 308 qu'elle montre son vrai visage, non pas en style, mais en niveau de finition, qui marque un net progrès par rapport aux autres Peugeot.

Frederic Papkoff
Rédacteur
Frederic Papkoff

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