Essai Opel Insignia 160D : Bien sous tous rapports. (1/3)
par Nicolas Morlet

Essai Opel Insignia 160D : Bien sous tous rapports. (1/3)

Présentée en grande pompe à Londres il y a un an, l’Insignia se voyait confier la lourde tâche de succéder à la Vectra, et de redorer le blason d’Opel sur le segment des berlines familiales. Tâche de laquelle elle semble s’acquitter avec brio, puisqu’elle a déjà raflé le titre convoité de détourne des clients (tant privés que flottes d’entreprises) de blasons prestigieux comme BMW ou Audi.

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Présentée en grande pompe à Londres il y a un an, l’Insignia se voyait confier la lourde tâche de succéder à la Vectra, et de redorer le blason d’Opel sur le segment des berlines familiales. Tâche de laquelle elle semble s’acquitter avec brio, puisqu’elle a déjà raflé le titre convoité de Voiture de l’Année 2009. Nous avons donc voulu nous faire notre propre opinion sur celle qui, parait-il, détourne des clients (tant privés que flottes d’entreprises) de blasons prestigieux comme BMW ou Audi.

Il faut dire que cette Insignia peut s’appuyer sur un argument de poids pour séduire : son style, dynamique et classieux à la fois. Exit donc les lignes anguleuses de la Vectra, place à de jolis galbes, à des traits tendus et à profil dynamisé par une ligne de toit fuyante vers l’arrière.

En faisant sa révolution Insignia, Opel a fait table rase du passé, au point d’effacer le pseudonyme Vectra des tablettes. Il faut dire que, si les deux premières générations s’étaient plutôt bien vendues, au point de dépasser régulièrement la Passat de Volkswagen sur l’ensemble du marché européen, la troisième génération n’a jamais su convaincre, même des familles achetant Opel par habitude. Mais son style (surtout en version quatre portes) n’avait rien d’aguicheur, sa finition était dépassée et l’agrément procuré était plutôt insipide.

Mais en plus de la refonte profonde de son modèle sur le segment des familiales, Opel devait surtout s’y reconstruire une nouvelle identité. Le département communication mit donc les petits plats dans les grands pour maintenir l’engouement autour de son nouveau modèle, que ce soit via des workshops, teaser, faux spyshots, etc…

L’apothéose fut la présentation de l’auto, descendue de sa soucoupe volante écrasée sur Potter Fields, en plein cœur de Londres : show grandiose, moyens techniques énormes, concert du quatuor Bond,… Opel n’avait rien laissé au hasard pour la présentation de son auto devant un parterre de journalistes et d’invités conquis. Et cela semble avoir payé puisque aujourd’hui, l’Insignia truste la tête des charts de meilleures ventes en Europe, et que même les entreprises à la recherche d’une voiture statutaire pour leurs flottes ne s’y trompent pas.

D’ailleurs, plusieurs de mes amis et connaissance regardaient la voiture d’un air assez ébahi, tout étonnés qu’une telle voiture puisse être estampillée du «blitz». Il faut dire que la voiture dégage une aura naturelle à laquelle Opel ne nous avait plus habitués depuis longtemps. Cette version à hayon s’offre même de faux airs de «coupé-quatre-portes», très dans l’air du temps.

Car bien entendu, comme les Vectra, l’Insignia fait partie des rares berlines à être proposées en quatre et cinq portes (avec la Ford Mondeo et la Mazda 6), et bien entendu en break. Comme les Vectra également, une version musclée OPC (Opel Performance Center) viendra gonfler la gamme dans les prochaines semaines.

L’autre cheval de bataille de l’Insignia est son contenu technologique. Opel l’a voulue, et l’a faite, hi-tech. Ainsi, on retrouve une armada d’aides à la conduite, de contenu technologique destiné au confort mais également du fameux système d’éclairage AFL (Adaptative Forward Lighting) s’ajustant instantanément aux conditions de roulage. Nous y reviendrons.

Essai Opel Insignia 160D : Technologic (2/3)

Essai Opel Insignia 160D : Dynamique (3/3)

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Présentée en grande pompe à Londres il y a un an, l’Insignia se voyait confier la lourde tâche de succéder à la Vectra, et de redorer le blason d’Opel sur le segment des berlines familiales. Tâche de laquelle elle semble s’acquitter avec brio, puisqu’elle a déjà raflé le titre convoité de détourne des clients (tant privés que flottes d’entreprises) de blasons prestigieux comme BMW ou Audi.

Nicolas Morlet
Rédacteur
Nicolas Morlet

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