Essai Nissan Qashqai dci 130 : une question de grammes
Personne n’avait vu venir le succès du Nissan Qashqai à la fin de la dernière décennie, cet étrange véhicule qui inventait le terme de crossover et qui a transformé le segment C chez Nissan après l’extinction de l’Almera. Après un restylage l’année dernière, le Qashqai s’équipe maintenant d’un nouveau bloc dCi et de quelques nouvelles options intéressantes.
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Zone neutre
Nous avions déjà testé le nouveau Qashqai en long, en large et parfois même en travers sur les petites routes suisses autour de Verbier. Aujourd’hui, nous nous intéressons seulement à un nouveau moteur placé dans la gamme diesel pour remplacer le 2,0 litres dCi 150 chevaux.
Le Qashqai est sans doute l’un des succès les plus inattendus de ces dernières années. Depuis son introduction sur le marché, ce « crossover » (ne leur parlez surtout pas de SUV chez Nissan !) s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires dans le monde. Aujourd’hui, il soigne sa gamme de motorisations pour mieux faire face aux normes anti-pollution et à la sacro-sainte règle du bonus / malus.
Nissan envoie ainsi le 2,0 litres dCi de 150 chevaux à la trappe (sauf en version 4x4 boite auto où il reste au catalogue), au profit du dCi 130 1,6 litres à la conception plus moderne. L’intérêt est évidemment un grammage en CO2 nettement plus avantageux qui permet au Qashqai de se retrouver avec un malus neutre à l’achat et de gagner assez nettement en consommation. A noter que ce dCi 130 s’accouple à un système Stop & Start qui permet d’obtenir un taux de CO2 de 119 grammes / kilomètre et une consommation mixte de 4,5 litres aux 100 kilomètres.
Coté agrément de conduite, la perte de 20 chevaux par rapport au « vieux » 2,0 litres ne se ressent que très peu et pour cause : bien que plus petit, le dCi 130 possède le même chiffre de couple avec 320 Nm, disponibles plus tôt dans les tours. Pour le reste, on retrouve un comportement routier de bonne facture sur la version 4x2 que nous avons essayé sur les routes tortueuses du sud de l’Espagne. L’étagement de la boite six vitesses est convenable et le fonctionnement du Start & Stop aussi. Notez un message très green entre les compteurs lorsque ce dernier est activé et que le moteur est éteint, qui vous indique combien de CO2 vous économisez à chaque fois que vous êtes arrêté. Presque de quoi se prendre pour un sauveur de la planète.
Des yeux partout
Nissan inaugure également sur son Qashqai l’Active View Monitor, un équipement qui permet de tout voir autour de soi, un peu à la façon de ce qui est proposé sur un Range Rover Evoque ou sur d’autres SUV plus chers. Des caméras sont placées tout autour de l’auto et il est possible de tout contrôler via l’écran de navigation intérieur. Idéal pour ceux qui ont la phobie du petit accrochage urbain et pour qui les radars de recul et autres systèmes de détection périphérique ne suffisent pas. Une option à 400 euros et qui permettrait presque de pouvoir conduire entre des obstacles sans regarder dehors, simplement grâce à l’écran de la planche de bord.
En résumé, ce nouveau Qashqai dCi 130 se place au dessus du dCi 1,5 litres 110 chevaux et remplace le 2,0 litres dCi 150 chevaux, tout en étant un peu moins cher que ce dernier. Comptez un prix de départ à 25 600 euros, à noter que le Start & Stop ne sera disponible qu’en début d’année prochaine. Son efficience améliorée lui permettra sans doute de rester au top des ventes, même si son petit frère Juke lui pique quelques clients…
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Pour résumer
Personne n’avait vu venir le succès du Nissan Qashqai à la fin de la dernière décennie, cet étrange véhicule qui inventait le terme de crossover et qui a transformé le segment C chez Nissan après l’extinction de l’Almera. Après un restylage l’année dernière, le Qashqai s’équipe maintenant d’un nouveau bloc dCi et de quelques nouvelles options intéressantes.