Très attirante même, surtout dans la livrée rouge de notre modèle d’essai, assorti de jantes noires qui lui donnent un petit air «racing». Depuis le temps qu’elle parcourt notre paysage automobile, on ne présente plus la Mini. Avec ses grands yeux ronds et sa bonne bouille, elle sait y faire pour faire chavirer les cœurs, et faire sortir les stylos (pour signer le bon de commande). Il faut dire que, ouverte comme fermée, le Mini Cabrio possède un charme fou, celui du petit cabriolet à l’ancienne, avec la capote qui se replie derrière les occupants tout en restant apparente, chose devenue rare à l’heure où les coupé-cabriolets ont envahi tous les segments de marché, ou presque. Le tout, souligné de quelques touches de chrome par-ci par-là du plus bel effet.
En ouvrant la portière, on retrouve l’ambiance typique de la Mini, avec cet énorme tachymètre central (dont la lisibilité en conduisant pourrait être meilleure), ses aérateurs ronds au dessin spécifique et ses boutons de style aviation pour commander vitres électriques, capot et éclairage. Derrière le volant, en plus du compte-tour et de l’ordinateur de bord qui peut, heureusement afficher la vitesse instantanée du véhicule pour éviter d’avoir a constamment surveiller l’immense aiguille centrale, on retrouve «l’Openomètre», soit le timer Always Open, affichant le temps passé à conduire cheveux au vent. Un gadget qui a le don de mettre le moral à zéro quand, au terme d’une petite semaine d’essai à la météo infâme, celui-ci vous indique moins de 9 minutes de roulage décapoté…
Bien entendu ce cabrio prend aussi avec lui ses défauts, qui font son charme pour certains, comme son coffre étriqué, ses places arrière inutilisables si les occupants avant mesurent plus d’un mètre soixante et ses espaces de rangement rikiki. Une voiture à proscrire lorsqu’on est parent.
C’est d’autant plus dommage que, Groupe BMW oblige, la finition est irréprochable, tout comme la présentation. On aurait en revanche peut-être préféré que certains plastiques soient un peu plus valorisants.
Côté équipement, notre version d’essai était encore agrémentée de quelques options tantôt utiles, comme le volant sport multifonctions ou la climatisation électronique (plus de 1.000 euros tout de même), tantôt ludiques, comme la radio Mini Boost avec connecteurs AUX et USB, tantôt juste décoratives, comme l’éclairage d’ambiance réglable selon cinq couleurs dans les poignées de portes, les accoudoirs arrière et près du rétroviseur central. De quoi donner un cachet à l’auto.
Essai Mini One Cabrio : amour de jeunesse (2/2)
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