Essai Kia Sorento : grand routier (3/3)
par Nicolas Morlet

Essai Kia Sorento : grand routier (3/3)

Sous le capot aussi, c’est la révolution : le vieux bloc 2.5 diesel de 163 chevaux cède sa place à un fringant 2.2 CRDI affichant la bagatelle de 197 chevaux. Combinez cela à l’allègement de 215 kilos opéré depuis la précédente génération, et vous obtenez de quoi rendre ce SUV des plus agréables, sur le papier du moins. Mais qu’en est-il à l’usage ?

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Dès la clé de contact tournée, le bénéfice de l’adoption du nouveau moteur se fait sentir : moins de vibration et moins de présence sonore. C’est ça aussi, les bienfaits du Common Rail !

Une fois n’est pas coutume, c’est en ville que nous effectuons nos premiers tours de roues au volant du Sorento. Certes le véhicule est encombrant, mais ses arrêtes vives permettent d’avoir une bonne vision périphérique du véhicule, et la direction, précise, directe et légère offre une maniabilité plus que correcte à l’auto. Et dans ces conditions, le moteur est un vrai régal : son couple maximal est atteint à partir de 1.800tr/min (et jusqu’à 2.500 tr/min), mais même sous cette valeur, le bloc fait preuve d’une belle disponibilité qui permet de ne pas avoir à jouer trop avec les rapports : reprise en 3ème à 1.000 tr/min ou démarrage en seconde, rien ne lui fait peur. On apprécie !

Nous prenons ensuite la direction de Wissant, entre les Caps Blanc Nez et Gris Nez, dans le Pas-de-Calais. Nationale et autoroutes au programme, donc. Ces longues lignes droites, avalées cruise control branché pour éviter de s’attirer les foudres du gouvernement, permettent d’apprécier l’excellent travail des suspensions (à amortissement piloté à l’arrière sur la version haut de gamme) au tarage et au filtrage parfaits pour ce type de longs voyage. Et au final, une autre (bonne) surprise nous attend : en alternant les zones à 130 et 110km/h, et les quelques kilomètres de nationales et d’agglomération en fin de parcours, l’ordinateur de bord nous affiche une consommation moyenne de 7litres/100km. Merci à la boîte à six rapports et à la grande disponibilité du moteur, qui permet de rouler «sur un filet de gaz» en toutes circonstances. Ca aussi, on apprécie !

Là où le Sorento pêche, en revanche, c’est lorsqu’on hausse un peu le rythme. Le réglage des suspensions, très typé «confort»,  se paye cash dans les virages attaqués à vive allure, tout comme le train avant qui montre alors ses premières limites. Mais bon, on achète pas un Sorento pour enchaîner les spéciales de rallye.

Au terme de notre semaine d’essai, la consommation du Sorento affichait 8,6l/100km en moyenne. Une valeur tout à fait correcte, même si le constructeur annonce pour sa part un très (mais alors très) optimiste 6,5l !

Conclusion

Agréable à vivre et à conduire, le Sorento semble avoir toutes les cartes en main pour séduire les familles ! Sa seule vraie faiblesse sera sans doute d’arriver dans un segment plus vraiment en odeur de sainteté auprès de l’opinion publique…

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Pour résumer

Sous le capot aussi, c’est la révolution : le vieux bloc 2.5 diesel de 163 chevaux cède sa place à un fringant 2.2 CRDI affichant la bagatelle de 197 chevaux. Combinez cela à l’allègement de 215 kilos opéré depuis la précédente génération, et vous obtenez de quoi rendre ce SUV des plus agréables, sur le papier du moins. Mais qu’en est-il à l’usage ?

Nicolas Morlet
Rédacteur
Nicolas Morlet

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