Essai Infiniti G37S : Présentation & design (1/4)
par Nicolas Meunier

Essai Infiniti G37S : Présentation & design (1/4)

Depuis qu’Infiniti est arrivé en Europe, il nous trottait dans la tête l’idée d’essayer un modèle de la gamme. Nous avons pu prendre en main la berline G37 S, pendant européen (et américain) de la Nissan Skyline japonaise.

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Si la Skyline est disponible avec deux motorisations au Japon (V6 de 2,5l ou 3,7l), la G37 n’est disponible en Europe qu’avec le plus gros de ces deux blocs, fort de 320ch. De quoi rivaliser sans trop de complexes avec les berlines sportives du segment M2, BMW 335i en tête.

Notre modèle d’essai était une version S, finition haut de gamme de la G37, à l’esprit plus sportif. Ainsi, la transmission intégrale est indisponible sur cette version, au profit d’une propulsion, avec différentiel à glissement limité. Les quatre roues directrices sont également au programme, ce qui promet, sur le papier du moins, une efficacité certaine du comportement.

A première vue, la G37 cache bien son jeu. Hormis la couleur rouge nacrée (officiellement dénommée Garnet Ember) qu’arborait notre modèle, rien ne laisse supposer que cette berline est une sportive. En gris, on pourrait la prendre pour un taxi. Les lignes sont toutefois statutaires et le capot suggère un certain dynamisme, le tout donnant un volume de belle allure (bien plus en vrai qu’en photo). L’avant aux ailes bombées entretient l’air de famille avec les SUV de la gamme, le FX notamment. On est toutefois bien loin de l’exubérance stylistique de ce dernier.

En fait, le style de la G37 s’apprécie dans le détail. Des petites touches trahissent un style soigné, à commencer par la calandre, aux plis délicats. Le subtil pli latéral qui vient s’enrouler autour du passage de roue arrière en est un autre exemple. Enfin, les très belles jantes de 18 pouces polies finissent d’embellir un tableau bien plus flatteur que ce qui paraît au premier abord. Il faut détailler la G37 pour l’apprécier vraiment. Une sorte de récompense à qui prend la peine de la connaître.

Au final, si cette berline Infiniti ne suscite pas le coup de cœur dès le premier regard, son style tout en nuances apparaît globalement comme un atout. Mieux vaut toutefois éviter les teintes trop discrètes (notamment la kyrielle de gris au catalogue) sous peine d’avoir un objet vraiment trop fade. Pour cela, le blanc nacré (Moonlight White) ou le noir (Black Obsidian) semblent des choix judicieux. Si vous n’avez pas peur d’être vu, sachez que le Garnet Ember lui va à ravir.

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Galerie de l'essai (54 photos) :

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Pour résumer

Depuis qu’Infiniti est arrivé en Europe, il nous trottait dans la tête l’idée d’essayer un modèle de la gamme. Nous avons pu prendre en main la berline G37 S, pendant européen (et américain) de la Nissan Skyline japonaise.

Nicolas Meunier
Rédacteur
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