Essai Hyundai ix55 : American Dad ! (2/3)
par Nicolas Morlet

Essai Hyundai ix55 : American Dad ! (2/3)

 

Zapping Le Blogauto Essai de la Volkswagen ID3 (2023)

A bord aussi, les gênes américains de l’auto se font sentir. On a de la place. Beaucoup de place ! Et si en plus la qualité et la modularité sont au rendez-vous, que demander de plus ?

En montant à bord du véhicule, l’impression d’espace est en regard des dimensions extérieures : énorme. A l’avant comme à l’arrière, l’espace aux coudes est royal, l’espace aux jambes à l’arrière est digne d’une grande routière, et le coffre offre un espace largement suffisant pour emmener toute la petite famille en vacances grâce à ses 538 litres…en configuration cinq places. Car un autre point fort du ix55, c’est qu’il peut emmener sept personnes à son bord grâce aux sièges escamotables qui forment le plancher (plat) du coffre et se déplient en un clin d’œil. Et ces places sont réellement exploitables par des adultes de taille moyenne dans des conditions de confort tout à fait acceptables. Le ciel de toit à ce niveau a été spécialement travaillé et reçoit un «bosselage» destiné à conserver une garde au toit suffisante pour les occupants. Bien sûr, le volume du coffre se réduit alors au strict minimum…

Les rangements sont omniprésents dans l’habitacle. En plus des vastes bacs dans les portières avant et arrière, on trouve des aumônières au dos des sièges avant, un large bac de rangement réfrigéré entre les sièges des passagers avant, un accoudoir central arrière cachant quelques espaces de rangement et de nombreux autres vide-poches de différentes tailles disséminés un peu partout. Même les passagers de la troisième rangée y ont droit, tandis qu’un miroir escamotable situé à l’avant du pavillon de toit permettra aux parents de surveiller leur progéniture tout en gardant un œil sur la route. Autre connotation américaine de l’auto : en voyageant à six, chaque passager aura droit à son porte-boisson «Supersize» ! (les porte-boissons de la deuxième rangée se situent dans l’accoudoir central escamotable, et sont donc inutilisables si la place centrale est occupée).

Côté modularité, le ix55 n’a rien à envier non plus à ses concurrents puisque, en plus des sièges arrière repliables et formant un plancher plat en quelques secondes, la banquette de deuxième rangée est coulissante et rabattable en 1/3-2/3 et dispose même d’une position «couchette» que les passagers apprécieront sans doute sur les (très) longs trajets.

Comme tout véhicule américain qui se respecte, le ix55 offre un équipement pléthorique. Ainsi, le version Pack Premium, seule disponible en France (version haut de gamme, nommée Executive, en Belgique) propose de série (prenez une grande respiration) : projecteurs antibrouillard, détecteur de pluie, feux au Xénon à allumage automatique, radar de recul, régulateur de vitesse, intérieur cuir, toit ouvrant électrique, climatisation bi-zone avant et arrière, sièges avant et arrière chauffants, système de démarrage sans clé, hayon à ouverture et fermeture automatique à distance, système audio Kenwood avec écran tactile, etc, etc... De quoi faire pâlir d’envie certains concurrents, qui font payer cher et vilain ces mêmes équipements, relégués au rang d’options.

En matière de qualité perçue, on retrouve ici encore les progrès réalisés par Hyundai ces dernières années. Les plastiques et les assemblages sont d’un très bon niveau et n’ont rien à envier aux ténors –allemands- du secteur. Pour avoir eu la chance d’essayer ce ix55 juste après l’Audi Q5, j’ai pu me rendre compte que l’écart entre les deux marques en la matière était devenu à peine perceptible. Ainsi, où que se posent les yeux ou les mains, les plastiques sont d’une qualité irréprochable, et leur assemblage s’avère précis et sans bavure. Seul quelques bémols viennent noircir le tableau, comme les grosses commandes des sièges avant, approximatives et en plastique dur, indignes de la voiture ou encore (mais il s’agit là d’un avis très personnel)  le style de la console centrale, qui plus est recouverte de plastique imitant l’aluminium brossé (d’aussi bonne qualité soit-il), fait un peu «cheap» à mon goût dans cet univers. Un aspect plus sobre, comme les inserts «carbone» qui courent le long du tableau de bord et des portières aurait sans doute été d’un meilleur effet.

Bref, au chapitre de la vie à bord, Hyundai semble avoir bien compris comment s’y prendre pour rendre heureux les occupants de son ix55 !

A lire également :

Essai Hyundai ix55 : American Style (1/3)

Essai Hyundai ix55 : American way of drive (2/3)

A voir également : Galerie Essai Hyundai ix55

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Nicolas Morlet
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