Essai Chevrolet Spark : Nouvelle Star (1/3)
par Nicolas Morlet

Essai Chevrolet Spark : Nouvelle Star (1/3)

Après plus d’une décennie de bons et loyaux services ponctués de quelques lifting pour la garder au goût du jour, la Chevrolet Matiz, née Daewoo, quitte la scène pour laisser sa place à une Spark d’un tout autre genre. Exit la bonne bouille rondouillarde, place à des lignes tendues, des traits avenants et même, une certaine once d’agressivité. Pas de doute, la Spark est bien une Chevrolet de l’ère nouvelle.

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Pourtant, on ne va rien vous apprendre, la Spark est une pure création de Daewoo, le bureau asiatique de GM (GMDAT, GM Daewoo Auto & Technology company), et se vend d’ailleurs toujours dans ces contrées sous le pseudonyme de…Daewoo Matiz (pour combien de temps encore ?).

Mais à l’instar des derniers produits Chevrolet, la Spark aura une vocation internationale puisque l’auto sera vendue de la Chine aux USA en passant par l’Europe ou même l’Afrique. La tâche des designers était donc ardue, puisqu’il fallait créer une voiture capable de plaire aux goûts de tous à travers le monde. Le designer en chef l’annonce donc : «dès le début du projet, nous voulions faire une révolution dans le format et dans le design. Nous voulions nous affirmer avec un design novateur. D’où qu’on la regarde, elle devait susciter l’enthousiasme».

Bon, sans aller jusqu’à la révolution, force est de reconnaitre que la Spark affiche un design des plus réussi, avec nettement plus de présence sur la route qu’avec une Matiz.

Il faut dire que la marque était plutôt sure de son coup puisque, pour choisir le futur design de sa citadine, Chevrolet présentait un trio de concepts aux looks très différents lors du Salon de New-York 2007 afin de tester les réactions du public : les Trax, Groove et Beat. Et là, c’était comme à la Star Academy : seule une des trois aurait la chance de devenir une star (on l’espère du moins) planétaire. Parmi elles, la Beat, un concept de citadine terriblement avenante, avec des feux arrière d’inspiration tuning et une livrée verte qui saute aux yeux. C’est finalement elle qui sera élue par le public et, mis à part qu’il ne s’agissait alors que d’une trois portes, toute la Spark était déjà là, sous nos yeux !

Du concept, on retrouve donc l’allure générale bien sûr, mais également les boucliers avant et arrière au dessin particulier, la large calandre barrée de la croix dorée, symbole de Chevrolet, et même, les feux arrière à glace transparente. Et pour conserver l’aspect trois portes du concept, la version définitive voit ses poignées de portes arrière masquées dans le prolongement des vitres.

On ne peut en revanche que souhaiter à la Spark un peu plus de réussite que les derniers vainqueurs de l’émission d’Endemol.

Et si la présentation de la version d’entrée de gamme, sobrement baptisée Spark, reste très sage, elle est complétée dès la version LS par les feux antibrouillard, les rétroviseurs et poignées de portes de couleur carrosserie et le petit becquet situé au sommet du hayon arrière. A cela, la finition «haut de gamme» LT ajoute les barres de toit chromées et les jantes en alliage ou aluminium de 15 pouces.

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Après plus d’une décennie de bons et loyaux services ponctués de quelques lifting pour la garder au goût du jour, la Chevrolet Matiz, née Daewoo, quitte la scène pour laisser sa place à une Spark d’un tout autre genre. Exit la bonne bouille rondouillarde, place à des lignes tendues, des traits avenants et même, une certaine once d’agressivité. Pas de doute, la Spark est bien une Chevrolet de l’ère nouvelle.

Nicolas Morlet
Rédacteur
Nicolas Morlet

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