Essai BMW 530d : wunderbar diesel ! (3/3)
par Nicolas Morlet

Essai BMW 530d : wunderbar diesel ! (3/3)

Partageant le châssis de la 550GT déjà essayée dans nos colonnes, cette 530d ne pouvait nous décevoir sur route, tant le comportement de sa variante à hayon nous avait enchantés. C’est donc avec beaucoup de plaisir que nous reprenions le volant de cette 530d en espérant retrouver la même «joie». Du coup n’attendons pas plus longtemps et c’est parti pour le verdict sur route.

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Sous le capot, si c’est bien un bloc diesel qui ronronne, il n’en émet pas moins un son mielleux, caractéristique des «six en ligne» BMW. Un moteur qui, s’il sait se faire discret en conduite souple, ne manquera pas d’émettre quelques grognements rauques en cas de forte sollicitation.  Des fortes sollicitations qui ne manqueront pas d’enthousiasmer les occupants car, avec ses 245 chevaux, la 530d est loin d’être avare en sensations.

Des sensations encore décuplées pour le conducteur qui ressentira l’efficacité du châssis et des suspensions dans chaque courbe, qu’il pourra attaquer avec sérénité grâce à la direction des plus précises. Malgré sa masse conséquente de 1.790 kilos et ses presque 5 mètres de long (4,90 mètres exactement), la Série 5 se comporte comme une ballerine en conduite active, enchaînant virages après virages avec toujours la même efficacité. Un résultat impressionnant auquel n’est sans doute pas étranger non plus la boîte automatique à huit rapports dont la rapidité n’a d’égal que la douceur d’exécution. Trois modes sont toujours proposés, mais malheureusement les palettes au volant restent encore indisponibles.

Un comportement souverain, qu’il sera encore possible d’affiner en optant pour l’Adaptive Drive (permettant de faire varier le comportement selon quatre réglages prédéfinis) ou le contrôle de roulis actif, capable de contrecarrer la prise de roulis grâce à des vérins intégrés aux barres antiroulis. Mais déjà sans ce dernier artifice, la Série 5 contient très bien son tangage en courbe.

La Série 5 ravira aussi ceux qui privilégient les longs trajets autoroutiers. Véritable avaleuse de kilomètres, elle fait preuve d’une isolation phonique exceptionnelle et d’un filtrage de suspensions poussé qui permettra à ses occupants d’envisager sans fatigue départs en vacances et autres migrations.

Notre véhicule d’essai était également doté du Speed Limit Info, un système indiquant sur l’écran central derrière le volant, la vitesse maximale en vigueur sur le tronçon où se situe le véhicule. Efficace dans l’ensemble, le dispositif montre quand même assez vite ses limites une fois que l’on s’aventure dans les zones plus rurales.

Avec ses 6,3l/100km de consommation moyenne homologués, la 530d se montre en plus particulièrement frugale si l’on tient compte de la puissance disponible et du gabarit de l’auto. Quand à nous, lors de notre essai, l’ordinateur de bord nous affichait 7,6l/100km, ce qui est déjà très raisonnable.

Conclusion

Digne de son segment, la Série 5 est surtout bien digne de ses lettres BMW. Mariant dynamisme et confort, sportivité et élégance, elle s’impose comme l’une des plus (si pas LA plus) amusantes machines à conduire de sa catégorie. Des capacités routières qu’elle a en plus le bon goût de concilier avec une consommation tout à fait étonnante. Avec en plus un retour à plus de classicisme dans le dessin de sa robe, cette nouvelle «5» a toutes les cartes en main pour s’imposer !

Essai BMW 530d : retour au classicisme (1/3)

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Pour résumer

Partageant le châssis de la 550GT déjà essayée dans nos colonnes, cette 530d ne pouvait nous décevoir sur route, tant le comportement de sa variante à hayon nous avait enchantés. C’est donc avec beaucoup de plaisir que nous reprenions le volant de cette 530d en espérant retrouver la même «joie». Du coup n’attendons pas plus longtemps et c’est parti pour le verdict sur route.

Nicolas Morlet
Rédacteur
Nicolas Morlet

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