Essai Audi TT TDI Quattro S-Line (1/3): Le flacon
par Bernard Muller

Essai Audi TT TDI Quattro S-Line (1/3): Le flacon

Voila un essai qui devrait déchainer les passions. En effet, lors de nos précédents essais, nombreux sont les commentaires de lecteurs criant au scandale dès lors que les mots « diesel » et « plaisir de conduite » ou « sportive » étaient associés. Mais au-delà des considérations sentimentales, qu’en est-il vraiment ?

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Il n’y a quelques années, lorsque BMW avait sorti sa série 7 en version diesel, presque tout le monde criait au scandale, et pourtant, combien de grandes routières se vendent encore aujourd’hui en essence ? Le même scénario se répète à propos des SUVs. BMW, encore lui, dispose désormais dans sa gamme, de moteurs diesel modernes qui, n’ont rien à envier à leurs compères à essence.

C’est donc avec une grande curiosité que nous avons pris les clés de l’Audi TT coupé, coupé sportif s’il en est, pour l’essai de sa version diesel.

Nous vous faisons grâce de l’historique de cette TT, en effet, Clément (le veinard) vous avait déjà détaillé l’Audi TT à travers sa version extrême : l’Audi TT RS Roadster.

Cette fois, c’est une version couverte et plus sage de l’Audi TT dont nous disposons, puisque son moteur ne développe « que » 170 chevaux, soit exactement la moitié de la TT RS. Notre version, une finition S-Line rouge, a fière allure comme le prouvent les réactions positives qu’elle suscite.

Attention à ne pas confondre la TTS (moteur de 2.0l et 272 ch) avec la TT S-Line. La S-Line n’est pas une version à part entière, mais une finition, et est également disponibles sur les motorisations 1,8l TFSI 160ch, 2.0l TFSI 200ch et V6 3,2l 250ch. Sur les versions essence, la TT peut êtres associé à une boite 6 vitesses manuelle, ou à l’excellente DSG S-Tronic que nous avions rencontrés sur l’Audi A3 Cabriolet. Sur l’unique version diesel, les options S-Tronic et Quattro sont incompatibles, et Audi a préféré privilégier les 4 roues motrices de série, donc pas de S-Tronic avec la motorisation diesel.

Il n’y a encore pas si longtemps, prendre la finition S-Line sur une Audi pouvait vous amener des remarques du style : « il veut se donner un look sportif, mais sans pouvoir s’offrir le moteur qui va avec (je n’ose dire Jacky…) », la crise vous permet d’avoir la réponse qui tue : « je veux le look sportif, mais en même temps, je pense à la planète et préfère avoir un moteur moins polluant ». Et voilà !

Concrètement, à l’extérieur, le kit S-Line se traduit par une suspension abaissée de 10mm avec un réglage d’amortisseurs et ressorts plus dynamique (comprendre plus dur) et le monogramme S-Line apposé sur les ailes avant, et le seuil de porte.

Sans doute pour rendre son offre un peu plus confuse, Audi laisse la possibilité à l’acheteur d’une TT S-Line d’opter en sus et pour 1400 euros, pour le pack extérieur S-Line avec des pare-chocs plus agressifs et un pseudo diffuseur à l’arrière. Notre modèle d’essai en était dépourvu. Mais passons à l’intérieur…

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Pour résumer

Voila un essai qui devrait déchainer les passions. En effet, lors de nos précédents essais, nombreux sont les commentaires de lecteurs criant au scandale dès lors que les mots « diesel » et « plaisir de conduite » ou « sportive » étaient associés. Mais au-delà des considérations sentimentales, qu’en est-il vraiment ?

Bernard Muller
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