Essai Audi A4 Allroad : à l'abri des intempéries (2/3)
par Nicolas Meunier

Essai Audi A4 Allroad : à l'abri des intempéries (2/3)

Si la distinction entre l’A4 Allroad et l’A4 Avant est sensible à l’extérieur, elle l’est beaucoup moins à l’intérieur. L’Allroad quitte ici son côté baroudeur pour un style « pure premium ». Les repères habituels des intérieurs Audi sont ici bien présents. Doit-on s’en plaindre ?

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En effet, rien ne distingue une Allroad d’une A4 normale une fois installé à bord. Seul le logo quattro qu’arbore la baguette décorative vous rappelle que vous êtes dans un modèle à transmission intégrale. Pour le reste, on retrouve une planche de bord aux lignes sobres et modernes et une large palette de possibilités de personnalisation. Pour le coup, il faut reconnaître qu’Audi France a bien fait les choses pour ce modèle du parc presse : le cuir crème s’harmonise parfaitement avec l’extérieur et les inserts en noyer rehaussent l’ensemble d’une touche de classe (si besoin en était) encore bienvenue. Bref, l’intérieur de l’Allroad est tiré à quatre épingles, sans faute de goût. Même s’il lui manque peut-être un petit quelque chose pour charmer autant qu’une suédoise.

Reste que pour arriver à ce résultat, les options sont nombreuses. Pour preuve, l’ensemble des fioritures (qui n’en sont pas toujours) dont était équipée notre version d’essai faisait gonfler le tarif à près de 54 000€. Avec quelques mesquineries comme le démarrage sans clé ou les sièges chauffants, qui pourraient être livrés de série sur une auto dont le prix de base s’élève à 47 500€.

Il n’en reste pas moins qu’on se sent bien à bord de cette Audi. Les multiples réglages du siège permettent de trouver une position de conduite idéale, de quoi voir venir les kilomètres sans souci. Quant à l’ergonomie, elle est plutôt bonne, grâce notamment aux commandes du volant, assez simples d’utilisation et complètes. Seul problème, dès que l’on veut utiliser quelconque fonctionnalité qui ne se commande pas par le volant, tout se complique. En effet, on est alors obligé de composer avec une interface MMI peu intuitive et aux menus un peu trop entrelacés pour une utilisation immédiate. Pire, il est bien rare que deux commandes qui se suivent logiquement (par exemple accès à la carte dans un premier temps puis retour au menu du GPS dans un deuxième) soient actionnées par le même bouton. Ceci oblige à quitter fréquemment la route des yeux pour chercher les commandes. On est donc loin de la simplicité d’utilisation des écrans tactiles, comme ceux de Jaguar ou Porsche… ou même celui qu’on retrouve sur un simple Scirocco.

Question sono, notre Allroad disposait du système optionnel signé Bang & Olufsen. Celui-ci rend les sonorités avec une finesse exceptionnelle. Seul grief : une légère bouillie lorsque le nombre d’instruments devient important, ou l’arrangement trop complexe. Toutefois, ce système se situe un cran au dessus des Bose.

Concernant le reste des équipements, pas grand-chose à signaler, hormis peut-être un capteur de pluie dont le calibrage laisse un peu à désirer.

Cette A4 Allroad est basée sur un break. Il convient donc, avant de se placer derrière le volant, de s’intéresser à la soute. Si le volume est satisfaisant sans être impressionnant, le coffre peut surtout mettre en avant un côté pratique certain, grâce à son système de rails bien fichu. Facile à organiser, il permet de loger les bagages d’une famille sans problème.

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Si la distinction entre l’A4 Allroad et l’A4 Avant est sensible à l’extérieur, elle l’est beaucoup moins à l’intérieur. L’Allroad quitte ici son côté baroudeur pour un style « pure premium ». Les repères habituels des intérieurs Audi sont ici bien présents. Doit-on s’en plaindre ?

Nicolas Meunier
Rédacteur
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