La Commission européenne, en bonne gardienne de la concurrence au sein du vieux continent, compte jouer sa carte dans le dossier revente d'Opel par GM. Dans le même temps, chez les salariés la grogne gagne du terrain.
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La Commission européenne, en bonne gardienne de la concurrence au sein du vieux continent, compte jouer sa carte dans le dossier Opel pour qu'une nation ne soit finalement pas lésée au profit d'une autre. Bruxelles met principalement en garde l'Allemagne contre tout protectionnisme déguisé rejoignant plusieurs pays s'estimant laissés sur le bord de la route dans la gestion de la revente d'Opel par GM. Dans le même temps, chez les salariés la grogne gagne du terrain.
Un porte-parole de la Commission n'a pas tourné autour du pot. D'un côté celui de fer (selon le camp dans lequel on se base) à savoir l'Allemagne et de l'autre celui de terre soit les autres nations européennes disposant de sites Opel et Vauxhall.
Il a alors clairement indiqué que Bruxelles comptait et allait prochainement examiner "les négociations avec certains gouvernements européens au sujet des soutiens financiers liés au nombre de salariés finalement conservés par la nouvelle Opel dans chaque Etat membre" ce en restant "en contacts avec les autorités nationales concernées". C'est en effet la Commission qui doit donner son aval pour le déclenchement des aides pour Opel mais en respectant les règles d'une concurrence équitable et réelle. Angela Merkel devrait détailler ses plans mais pas avant les prochaines élections législatives.
En Allemagne, par le biais d'un autre porte-parole, on rétorque déjà que "Bruxelles avait déjà donné son feu vert à un plan général destiné à aider les entreprises allemandes face à la crise financière", dont Opel évidemment. Réponse du berger à la bergère depuis Bruxelles : "Sur un plan général, ces aides sont destinées à faire face aux problèmes de financement dus à la crise du crédit. Elles ne peuvent pas être utilisées pour imposer des contraintes politiques sur la localisation d'activités de production à l'intérieur du marché intérieur". A suivre.
Quant aux salariés, ils étaient aujourd'hui à Anvers (site condamné dans le plan actuel de Magna) avec des personnes soutenant leur revendication (près de 5 000 participants à la manifestation) pour contester le plan social de Magna. Rappelons que Magna envisage de supprimer environ 11 000 postes à l'échelon européen.
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La Commission européenne, en bonne gardienne de la concurrence au sein du vieux continent, compte jouer sa carte dans le dossier revente d'Opel par GM. Dans le même temps, chez les salariés la grogne gagne du terrain.