Le cousin d'Amérique

Ce Hornet sera produit dans l’usine de Pomigliano d’Arco, en Italie, là où seront assemblés les Tonale. Le Dodge Hornet disposera de la même plate-forme et épousera certains choix de moteurs. On devrait retrouver une version hybride rechargeable, avec le bloc quatre cylindres turbocompressés de 1,3 litre, jumelé à un moteur électrique de 90 kilowatts et à une batterie au lithium-ion de 15,5 kWh. Avec ce système, la puissance totale s’élève à 272 chevaux et l’autonomie électrique, à environ 48 kilomètres. Le média Mopar Insiders avait émis l'hypothèse d'un moteur de 275 chevaux, éventuellement avec une batterie plus performante ; pourtant, il n'est pas exclu qu'au final ceux du Jeep Compass, un peu moins performants, soient préférés.

Le nom Hornet date des Hudson des années 1950 et a été transféré à AMC, lorsque Hudson et Nash ont fusionné. AMC a utilisé le nom sur une gamme de voitures compactes dans les années 1970, avant que la marque ne soit acquise par Chrysler. Le nom Hornet a été ressuscité par FCA en 2006, lors de la présentation d'un concept Dodge Hornet au salon de l'auto de Genève.

Une bonne nouvelle pour l'usine de Pomigliano d'Arco

L’objectif est de dévoiler la nouvelle Dodge Hornet en août, à peu près au même moment que l'événement Roadkill Nights de la marque Dodge à Detroit. Cependant, la direction a également déclaré qu'il existe un risque de retard ou d'annulation si les événements mondiaux ne s'y conforment pas, notamment sur les approvisionnements en puces et en matériaux.

En Amérique du Nord, le groupe Stellantis vendra donc à la fois l’Alfa Romeo Tonale et la nouvelle Dodge Hornet. Les deux voitures sont vraiment très similaires même si la variante Alfa doit avoir un positionnement plus premium que celui de la marque américaine. Reste à savoir si cela pourrait handicaper la relance des ventes du Biscione chez l’Oncle Sam. Cette annonce serait surtout une bouffée d’oxygène pour le site de production de Pomigliano d’Arco et ses 4200 salariés. L’usine souffre depuis de longues années du manque de ventes d’Alfa Romeo. La survie du site et des emplois est d’ailleurs l’objet de longues et intenses négociations depuis fort longtemps entre le groupe et les syndicats.