Detroit 2010 live: les anciennes
Qui dit salon, dit présence de voitures anciennes chez certains constructeurs: modèle alibi lorsqu'un constructeur se lance dans un secteur où il manque de crédibilité... Voici le "Retromobile" de Detroit.
Qui dit salon, dit présence de voitures anciennes chez certains constructeurs: modèle alibi lorsqu'un constructeur se lance dans un secteur où il manque de crédibilité... Voici le "Retromobile" de Detroit.
Qui dit salon, dit présence de voitures anciennes chez certains constructeurs: anniversaire, lointain ancêtre d'une nouveauté, modèle alibi lorsqu'un constructeur se lance dans un secteur où il manque de crédibilité... Voici le "Retromobile" de Detroit.
On commence par Ford. On y présente une Lincoln Continental "1940".
Vers 1938, Edsel Ford (fils d'Henry) voulait une Lincoln sur mesure; une espèce de Zephyr raccourcie. Eugene T. Gregorie fut chargé de la concevoir. Alors que la voiture est en cours de construction, Ford se dit qu'il y aurait un marché pour une telle voiture.
Edsel donne le feu vert pour que l'on produise en série "sa" Lincoln. Mais l'outillage se fait attendre (il ne sera près qu'en 1942.) Les premières Continental furent assemblées à la main. D'où une production totale de quelques centaines d'unités.
Suite à Pearl Harbour, les Etats-Unis arrêtent de construire des voitures. En 1946, la production reprend et cette fois, à un rythme industriel. Mais les Américains veulent des vraies nouveautés et la Continental disparait dés 1948 du catalogue.
Le nom "Continental" réapparaitra en 1955, mais c'est une toute autre histoire...
Chez Lotus, on a fait venir une Elan+2. Les mauvaises langues disaient que Colin Chapman créait des voitures en fonction de sa vie privée. Ainsi, en 1948, à 20 ans, il créa la Lotus MK1, sur base Austin Seven, dans le but d'avoir une voiture de courses. L'âge venant, il voulait une voiture plus confortable, d'où l'Elite et l'Elan. Puis, lorsqu'il eu des enfants, il eu besoin d'une 4 places (ou au moins une 2+2), d'où l'Elan+2, en 1967.
L'Elan coupé (alias "type 36" pour les fans) est apparue en 1965, soit 3 ans après le cabriolet. Lotus souhaitait alors devenir un constructeur de voitures de sport à part entière. Malgré tout, elle fut un temps proposée en kits (pour la seule Grande-Bretagne.) Il alla encore plus loin avec l'Elan+2 (qui, comme son nom l'indique, est une 2+2.)
L'Elan coupé est une mal-aimée, même aujourd'hui. Déjà, pour beaucoup, la seule "vraie" Elan est le cabriolet (comme celle d'Emma Peel dans Chapeau melons et bottes de cuir.) Les amateurs de GT se plaignent d'un moteur sans noblesse (un Ford Kent avec une culasse Cosworth) et d'une finition sans rapport avec son prix. Reste un noyau dur de fans. Très agile, elle fait aujourd'hui un malheur en VHC.
Elle disparu en 1973 sans avoir vraiment de descendance. Lotus voulait alors monter en gamme avec les oubliables Elite/Eclat/Excel et l'Esprit.
Vous pouvez jouer aux jeu des 7 différences entre ce cabriolet jaune et le coupé rouge de Detroit.
On reste dans le "so british" avec cette Morgan Tourer (2+2.) Ou plutôt "Classic Roadster Four Seater" d'après la dénomination officielle.
Théoriquement, la Four Seater est une déclinaison "familiale" de la Classic Roadster: 2 places supplémentaires et un coffre. Cette carrosserie est proposée depuis 1937. Comme d'habitude chez ce constructeur, l'évolution s'est faite en douceur.
Néanmoins, pour le profane, une Morgan Classic Roadster est un anachronisme à roulette. Et ce n'est pas en lui rajoutant un banc gainé cuir et un sac à dos qu'on la transforme en voiture normale! D'autant que le dynamisme de la ligne y perd.
En même temps, s'il fallait commencer à chercher une logique dans tous les objets Britanniques...
Qui dit salon, dit présence de voitures anciennes chez certains constructeurs: modèle alibi lorsqu'un constructeur se lance dans un secteur où il manque de crédibilité... Voici le "Retromobile" de Detroit.
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