Départ d'Europe de Mitsubishi : demi-tour imminent ?
Quand Mitsubishi a annoncé son départ du marché Européen, beaucoup ont trouvé cela dommage. Rassurez-vous, ce départ pourrait être annulé finalement, ou pas.
Quand Mitsubishi a annoncé son départ du marché Européen, beaucoup ont trouvé cela dommage. Rassurez-vous, ce départ pourrait être annulé finalement, ou pas.
Quand Mitsubishi a annoncé son départ du marché Européen, beaucoup ont trouvé cela dommage. Rassurez-vous, ce départ pourrait être annulé finalement, ou pas.
Depuis l'annonce du départ du "vieux continent" par la marque aux diamants, il y a de l'eau qui a coulé sous les ponts, et surtout, l'Alliance a commencé à se réorganiser. Résultat, le départ de Mitsubishi pourrait ne plus être à l'ordre du jour si on en croit le Financial Times qui rapporte des propos de personnes ayant assisté à une réunion de l'Alliance.
Dans cette réunion, il y a eu un accord sur la production par Renault de véhicules Mitsubishi en France. Cet accord doit être regardé formellement ce jeudi par Mitsubishi qui pourrait alors reconsidérer son départ du marché Européen. Avec des véhicules assemblés sur place, la donne financière change.
Cependant, pour l'instant, officiellement, Mitsubishi a toujours l'intention de partir de fait de l'Europe en ne renouvelant pas certains véhicules. Le réseau de distribution a d'ailleurs commencé à se réorganiser avec des fermetures de concessions et d'autres se transformant en simple garages pour l'entretien et la réparation des modèles déjà sur la route.
Surtout, cette offre de produire des Mitsubishi en France serait finalement mal perçue au sein de l'Alliance, par les partenaires nippons de Renault. En effet, en rapatriant une production sur le sol Français, Renault assurerait certains volumes qu'il compte enlever par ailleurs.
Ce qui pourrait être vu comme une main tendue et une opportunité industrielle serait donc vu comme de l'opportunisme et une façon pour Renault de se valoriser vis à vis de son actionnaire étatique français.
Quel crédit accorder à un tel revirement de position ? Cela semble arriver bien tard et le réseau de distribution est désormais sur les rails de la "disparition". Un changement maintenant demanderait à recréer une partie du réseau, sans doute échaudé par ces zigs-zags.
Luca de Meo lui-même avait tendu la perche à des assemblages de véhicules Nissan ou Mitsubishi dans les usines Renault en indiquant que Renault avait de la place dans ses usines, et déjà les plateformes... Ces véhicules seront-ils des Nissan ? Des Mitsubishi ? Ou des "rien du tout" ?
En effet, Nissan ne serait pas enclin à avoir plus de véhicules produits par des usines Renault. Le constructeur japonais réduit la voilure dans ses propres usines en Europe et visiblement, voit d'un mauvais œil le fait de dépendre encore plus des usines Renault et donc du constructeur. Les tensions au sein de l'Alliance sont toujours existantes et les susceptibilités toujours à vif visiblement.
Quand Mitsubishi a annoncé son départ du marché Européen, beaucoup ont trouvé cela dommage. Rassurez-vous, ce départ pourrait être annulé finalement, ou pas.
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