Lors de la réunion annuelle des actionnaires du constructeur à Berlin, le PDG, Dieter Zetsche, a déclaré : « Jusqu’à présent, nos discussions avec Li Shufu ont été très positives. Il veut que son investissement dans Daimler soit à long terme et il soutient notre stratégie réussie. »

« La Chine est notre marché le plus important. Dans nos discussions futures sur l’industrie automobile en Chine, nous pourrions inclure notre plus grand actionnaire », a-t-il ajouté.

Cependant, il a rappelé que toute coopération est soumise à l’approbation du partenaire chinois de Daimler, BAIC. Depuis que Li Shufu a annoncé avoir acquis une participation de 9,69 % pour un montant de 7,2 milliards d’euros, Daimler joue à l’équilibriste entre les souhaits de son nouvel actionnaire et de ses partenaires chinois.

De son côté, Li Shufu a déclaré qu’il considérait les partenaires et les alliances comme la clé pour survivre dans un secteur très concurrentiel et actuellement en phase de transition vers les véhicules électriques. L’entrepreneur chinois semble pour le moment agir comme il l’avait fait avec Volvo, rester dans l’ombre au tout début avant de rapatrier nombre de compétences en Chine et faire de son pays la plateforme globale de la marque suédoise.