Crise : Dacia envisage la suppression de milliers d'emplois
Depuis les derniers mois de l'année 2008, et jusqu'à ces premiers jours du mois de janvier, la filiale automobile roumaine du groupe Renault traverse une mauvaise passe. Les performances commerciales de l'année passée ont pourtant montré une progression notable des ventes avec un gain de 11,7 % entre les deux exercices et la commercialisation de 257 954 unités. Oui, sauf que les premières prévisions, étrangement passées sous silence aujourd'hui, tablaient sur la vente de 300 000 unités. Alors augmentation des ventes certes mais finalement loin des ambitions premières. Ceci allié à la chute du marché roumain et voilà que les responsables de Dacia ne cachent plus leurs craintes sur l'avenir.
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Depuis les derniers mois de l'année 2008, et jusqu'à ces premiers jours du mois de janvier, la filiale automobile roumaine du groupe Renault traverse une mauvaise passe. Les performances commerciales de l'année passée ont pourtant montré une progression notable des ventes avec un gain de 11,7 % entre les deux exercices et la commercialisation de 257 954 unités. Oui, sauf que les premières prévisions, étrangement passées sous silence aujourd'hui, tablaient sur la vente de 300 000 unités. Alors augmentation des ventes certes mais finalement loin des ambitions premières. Ceci allié à la chute du marché roumain et voilà que les responsables de Dacia ne cachent plus leurs craintes sur l'avenir.
François Fourmont, directeur général de Dacia, avance à découvert ne taisant pas son inquiétude grandissante sur les prochaines semaines de la production de la fililale roumaine du groupe Renault. En clair : si le marché ne redécolle pas d'ici au printemps, des mesures plus fortes seront prises pour compenser la non reprise des ventes.
"Nous allons durant le premier trimestre continuer à gérer les jours chômés tout comme le non renouvellement des contrats à durée indéterminée", déclare-t-il. Et dans un second temps si le ralentissement, ou la baisse, se poursuit ? "On supprimera une des trois équipes de production si l'activité ne redémarre pas", poursuit François Fourmont.
Dans le pire des cas, entre trois et quatre mille emplois seraient ainsi supprimés des usines de Roumanie (le groupe compte 14 400 salariés). Un chiffre pour mettre en lumière la crise traversée par Dacia : il se vend aujourd'hui 50 unités par jour contre 200 prévues dans les estimations. Autre exemple en Roumanie : vu la crise de l'accès au crédit, il se vend en ce moment trois véhicules d'occasion contre un véhicule neuf. Dacia trinque. Forcément. A suivre.
Depuis les derniers mois de l'année 2008, et jusqu'à ces premiers jours du mois de janvier, la filiale automobile roumaine du groupe Renault traverse une mauvaise passe. Les performances commerciales de l'année passée ont pourtant montré une progression notable des ventes avec un gain de 11,7 % entre les deux exercices et la commercialisation de 257 954 unités. Oui, sauf que les premières prévisions, étrangement passées sous silence aujourd'hui, tablaient sur la vente de 300 000 unités. Alors augmentation des ventes certes mais finalement loin des ambitions premières. Ceci allié à la chute du marché roumain et voilà que les responsables de Dacia ne cachent plus leurs craintes sur l'avenir.