Le conseil d'aministration de Chrysler, ça phosphore dur! Ils viennent de faire un constat terrible: Chrysler ne vend pas assez de voitures à l'étranger; d'où une trop grande dépendance aux aléas du marchés US. D'où la solution: s'internationaliser.
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Ainsi, 70 représentants de grands réseaux de vente issu de 19 pays (notamment les pays du Moyen-Orient, le Japon et la Russie) viennent de passer trois jours au siège du groupe à Auburn Hills (Michigan.) Objectif: les convaincre que Chrysler fabrique les meilleures voitures du monde et qu'en les vendant dans leurs pays, ils gagneront plein d'argent.
Le problème, c'est que cela fait près de 50 ans que Chrysler tente de sortir du Nouveau Monde. Il y a eu les rachats de Simca (en France) et le groupe Rootes (en Grande-Bretagne), au début des années 60. En 1979, les deux entités sont au bord de la faillite et il les brade à PSA.
Puis il y eu "Global Motors", vers 1982, avec Fiat et Mitsubishi. Un projet d'alliance qui a fait long feu.
Peu après, Chrysler s'offre Lamborghini et se rapproche de De Tomaso. Mais Chrysler ne savait pas trop quoi faire de ces marques (sans oublier l'humeur changeante d'Alejandro De Tomaso.) D'où une tendance à l'immobilisme. Il en restera la "Chryslerati" et le projet mort-né Portofino.
A la fin des années 90, Chrysler débarque en Europe. Le Voyager et ses équipements généreux, chahute un temps l'Espace. Puis tous les autres constructeurs ont lancé des monospaces et le Voyager de perdre du terrain. Les berlines, créées par et pour les Américains, font des scores modestes.
Le conseil d'aministration de Chrysler, ça phosphore dur! Ils viennent de faire un constat terrible: Chrysler ne vend pas assez de voitures à l'étranger; d'où une trop grande dépendance aux aléas du marchés US. D'où la solution: s'internationaliser.