Depuis des années, le gouvernement chinois cherche à provoquer une concentration du secteur automobile, avec pour objectif de donner naissance à un champion de taille internationale. Mais entre constructeurs publics d’état, constructeurs publics locaux et constructeurs privés, les opérations de rachat entre constructeurs chinois restent rares, et ne concernent en général que de petits acteurs.

Voici quelques mois, Pékin poussait ses trois constructeurs d’état, FAW, Dongfeng et Changan, dans une coopération, avec en filigrane l’hypothèse d’une fusion dans les années à venir. Mais le gouvernement pourrait aussi mettre en place d’autres mesures, comme l’autorisation de l’investissement privé au sein de ces grands groupes publics, pénalisés par leur lourdeur et leur manque de dynamisme. Surtout Dongfeng et FAW.

Pour le moment, aucune précision n’a été apportée : part du capital ouverte aux investissements privés, autorisation d’investissements pour des groupes étrangers, application de la mesure aux constructeurs publics locaux comme BAIC, SAIC, GAC…