BYD D1, avec un D comme DiDi
Suite à leur association en 2015, BYD et Didi, le spécialiste chinois du VTC, voici la D1. Un véhicule électrique dédié à l'usage de VTC, et dont le seul client sera vraisemblablement Didi.
Suite à leur association en 2015, BYD et Didi, le spécialiste chinois du VTC, voici la D1. Un véhicule électrique dédié à l'usage de VTC, et dont le seul client sera vraisemblablement Didi.
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Comme toutes les sociétés de VTC, Didi a noué des partenariats avec différents constructeurs pour la constitution de sa flotte. Mais au final, aucun véhicule ne convient pleinement. Fort de ses 550 millions de passagers enregistrés, 31 millions de conducteurs et 60 millions de voyage par jour, le Uber chinois a donc décidé de se doter d'un véhicule dédié. On connaissait déjà le véhicule réservé à l'usage de taxi (LEVC TX, Toyota JPN Taxi...), voici le véhicule réservé à l'usage de taxi, pour un client unique...
Le partenariat établi avec BYD va donc bien au delà des autres, et le constructeur chinois a conçu un véhicule répondant au besoin de DiDi, et prenant en compte les remarques récoltées tant auprès des conducteurs que des usagers. Ainsi est née la D1, qui se profile au final comme une héritière de la première voiture électrique de BYD, la e6.
Il s'agit d'un monospace assez compact (4m39 de long mais empattement de 2800 mm). Son style est plutôt discret, l'idée n'étant pas ici de mettre en avant l'identité de marque BYD, mais plutôt d'en faire une sorte de "produit blanc". La carrosserie est asymétrique, puisque l'on trouve deux portes battantes coté conducteur, mais la porte arrière côté passager est coulissante, et motorisée. A l'intérieur, place aux écrans, à l'arrière comme à l'avant, et une instrumentation minimaliste. Le focus est placé sur le confort pour le conducteur qui va passer de longues heures à bord, et sur l'espace ou l'accès pour les passagers.
La différence entre une voiture classique et la BYD D1 se situe aussi au niveau du multimédia. Didi a ainsi pu intégrer totalement les services connectés pour le conducteur ou les clients. Cartographie, gestion de l'énergie, acceptation d'une course d'une part. Paiement, notation, réglages de radio ou de chauffage par exemple d'autre part. En plus des aides à la conduite, on note la présence de la reconnaissance faciale pour s'assurer que le conducteur est bien qui il prétend être. Elle est doublée d'une caméra avant filmant en permanence pour les recours lors d'éventuels accidents.
Sur le plan technique, la D1 ne battra aucun record d'accélération. Ce n'est pas son propos et elle se contente donc d'un moteur de 100 kW / 136 ch. Pour la batterie, BYD fera appel à sa dernière génération de batteries "blade". La capacité n'est pas officiellement annoncée. Mais avec son autonomie de 420 km en cycle NEDC, on peut l'estimer autour de 50 kWh.
La D1 ne sera pas en vente auprès du grand public, et le seul client sera donc DiDi. Les conducteurs qui opteront pour ce modèle n'achèteront pas le véhicule, mais le loueront avec un tarif proportionnel au kilométrage.
La taille de certains acteurs comme Didi, Uber ou Amazon leur permet à présent de commissionner la conception complète d'un véhicule pour le seul usage. Cette D1 devrait rapidement être relativement courante en Chine, car le marché des voitures de VTC est estimé à plusieurs centaines de milliers de véhicules d'ici 2025...
Suite à leur association en 2015, BYD et Didi, le spécialiste chinois du VTC, voici la D1. Un véhicule électrique dédié à l'usage de VTC, et dont le seul client sera vraisemblablement Didi.
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