Bosch : retour en Iran, création d'emploi à la clé
Bosch n'éprouve pas les mêmes difficultés que Chevrolet pour faire sa place dans le marché automobile iranien, que la levée des sanctions internationales a permis d'ouvrir.
Bosch n'éprouve pas les mêmes difficultés que Chevrolet pour faire sa place dans le marché automobile iranien, que la levée des sanctions internationales a permis d'ouvrir.
Alors que le constructeur américain vient de se voir barrer la route par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, l'équipementier allemand fait quant à lui un grand retour en Iran. Il va même ouvrir des bureaux à Téhéran, où il prévoit d’embaucher 50 personnes d’ici à la fin de l’année. « Le potentiel du pays est considérable. Nous tablons sur une croissance de l’économie iranienne de presque 5 % cette année et les perspectives à moyen terme sont très prometteuses », s’est ainsi réjoui Bosch dans un communiqué.
L’équipementier estime également que plus d’un million de véhicules seront produits en Iran cette année, soit une hausse de 9 %. Une progression due au retour de constructeurs étrangers tels que Renault, PSA Groupe, Daimler ou encore Suzuki.
La production iranienne d'automobiles, qui s'élevait à 1,65 million d'unités en 2011, a fortement chuté à 740.000 en 2013 à cause des sanctions internationales. Elle est repartie à la hausse depuis pour atteindre 1,1 million de véhicules en 2014. Selon les estimations, elle devrait atteindre 1,6 million en 2018 et deux millions en 2022.
A noter enfin, qu'avant de devoir se retirer du marché iranien en 2010, suite aux sanctions économiques mis en place contre le pays en guise de rétorsion de son programme nucléaire controversé, Bosch était présent dans le pays depuis 1924.
Sources : Bosch, Lesaffaires.com
Crédit Photo : Bosch
Bosch n'éprouve pas les mêmes difficultés que Chevrolet pour faire sa place dans le marché automobile iranien, que la levée des sanctions internationales a permis d'ouvrir.
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