BMW aurait choisi le Royaume-Uni pour la future Mini électrique
Après des mois d’incertitude, l’usine de Cowley près d’Oxford, au Royaume-Uni semblerait avoir la préférence des dirigeants de BMW selon des sources proches du dossier.
Après des mois d’incertitude, l’usine de Cowley près d’Oxford, au Royaume-Uni semblerait avoir la préférence des dirigeants de BMW selon des sources proches du dossier.
La future Mini électrique est au cœur d’un enjeu symbolique pour le Brexit. Les Mini sont habituellement produits au Royaume-Uni dans l’usine de Cowley, mais la sortie prochaine de l’Union européenne a quelque peu changé la donne et BMW s’interroge depuis sur la possibilité de produire la future Mini électrique ailleurs. L’usine britannique est en compétition avec l’usine de VDL-Nedcar où sont déjà produits des modèles de la marque et l’usine de Leipzig où l’i3 est déjà produite.
Plusieurs facteurs sembleraient pousser BMW à choisir Cowley comme site de production pour la Mini électrique. L’un d’entre eux serait lié à l’image de marque. Pour les dirigeants de BMW, la marque Mini est difficilement dissociable du Royaume-Uni. Cet argument pourrait être difficile à prendre au sérieux, car des modèles de la marque sont déjà produits hors du Royaume-Uni.
Le deuxième facteur serait lié aux investissements réalisés dans l’usine de Cowley. Le constructeur a beaucoup investi dans cette usine et ne pas y produire la Mini électrique serait comme la condamner à disparaître si Mini devenait sur le long terme une marque électrique.
Le troisième facteur, les droits de douane seraient supportables avec les investissements déjà réalisés à Cowley, et ce d’autant plus que BMW ne s’attend pas à des records de vente au début. Si la demande atteignait des niveaux élevés, le constructeur pourrait toujours ajouter une nouvelle unité de production en dehors du Royaume-Uni.
Le quatrième facteur qui n’a pas été mentionné par les sources pourrait être une participation du gouvernement britannique dans l’investissement de BMW à Cowley pour produire la Mini comme cela a déjà été le cas pour Nissan et Toyota. Dans le cadre de Toyota, cela prit la forme d’aides pour la formation, la R&D et l’amélioration de la performance environnementale de l’usine.
L’attente ne sera plus longue, puisque BMW annoncera sa décision au mois de septembre comme l’a annoncé Ian Robertson au dernier Goodwood Festival of Speed.
Source : Reuters
Source photo : Reuters
Après des mois d’incertitude, l’usine de Cowley près d’Oxford, au Royaume-Uni semblerait avoir la préférence des dirigeants de BMW selon des sources proches du dossier.
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