Déjà, il faut savoir que tous les véhicules ne sont pas repris de la même manière. En effet, s’il s’agit d’une marque nationale par exemple, la demande en occasion va être globalement forte. Ainsi la reprise d’une Renault ou d’un autre constructeur francophone pose relativement peu de souci, à moins d’avoir une série « à problème » comme il y a eu il y a plusieurs années avec certains moteurs diesel par exemple.
Si vous avez un véhicule un peu plus « exotique », la demande pourrait être faible et la revente compliqué, que ce soit à un particulier ou à un professionnel. Certains de ces véhicules sont tout de même recherchés et la revente ne pose pas de problème.
Globalement, selon les chiffres de NGC-Data®, 48% des ventes de véhicules d’occasion en 2021 ont eu lieu entre particuliers. C’est le plus gros canal de transactions du marché de l’occasion. Les ventes de professionnels à particuliers ont dépassé légèrement les 39% des échanges. Le reste est constitué principalement d’importation par des particuliers.
La vente entre particuliers est la plus répandue. Mais, elle peut se révéler être un casse-tête si on ne prend pas toutes les précautions. Que ce soit côté vendeur ou acheteur, il faut une dose de confiance en autrui, mais surtout bien respecter les règles légales et se méfier des offres trop belles. Si c’est trop beau pour être vrai, c’est que cela n’est pas vrai.
La quasi-sécurité d’une reprise par un professionnel
Si on ne veut pas s’embêter avec la publication d’annonce puis les rendez-vous pour montrer le véhicule, etc. on peut passer par un professionnel. En contrepartie, ce professionnel va vous proposer un tarif de reprise plus bas que ce que peut vous offrir un particulier. Mais, il s’occupe de tout et normalement, une fois le véhicule négocié, vous n’en entendez plus jamais parler. Une tranquillité d’esprit qui se paie forcément.
Après, que ce soit une vente entre particuliers ou une revente à un professionnel, il y a quelques trucs et astuces à appliquer pour maximiser sa revente. Déjà, une voiture à vendre se présente propre. Les petits défauts cosmétiques passent mieux si la voiture est clinquante et juste nettoyée. Ce nettoyage est extérieur, mais également intérieur. Evitez les parfums trop marqués pour les produits de nettoyage intérieur.
Ensuite, assurez-vous qu’il n’y a pas une ampoule à changer, des pneus fatigués ou même un enjoliveur manquant. D’ailleurs, si les enjoliveurs sont par exemple râpés, n’hésitez pas à les changer. Ce sont quelques euros mais cela évite que votre voiture prête le flanc à la critique et à une baisse de cote plus importante que le prix des enjoliveurs. Surtout, assurez-vous que la voiture va démarrer et va pouvoir être essayé sans souci. Certaines voitures remisées ont par exemple des batteries faiblardes. Un véhicule qui ne démarre pas le jour J et c’est une vente qui peut s’envoler. La mauvaise impression ne se rattrapera pas.
La reprise-achat, un bon moyen de mieux négocier
Si vous pensez racheter un véhicule après avoir revendu celui que vous avez, regardez si un professionnel ne peut pas faire d’une pierre deux coups : racheter votre véhicule et vous vendre le nouveau. Cela permet de gagner du temps et de mieux négocier. Ainsi, on peut effacer un peu du prix de rachat plus faible. Le professionnel va pouvoir jouer sur deux marges (le rachat et la revente) pour arranger le prix.
Quel que soit votre choix entre revente à un particulier ou à un professionnel et sauf urgence, ne vous précipitez pas forcément. Avant de mettre votre véhicule en vente, essayez de repérer les cotes pratiquées entre particulier. Cela vous donne un ordre d’idée du prix potentiel, charge à vous ensuite de vous donner une fourchette de prix acceptable. Souvenez-vous qu’un professionnel va forcément vous proposer un prix en-deçà des annonces d’occasion.
Le marché de l’occasion représente environ six millions d’échanges par an en France. Vous allez bien réussir à trouver un acheteur pour faire reprendre votre véhicule.