par Joest Jonathan Ouaknine

Berlines étrangères en Chine

Aujourd'hui encore, exporter des voitures en China est un casse-tête. Alors, imaginez il y a vingt ans... A l'époque, l'état Chinois achetait des voitures par lot, au coup par coup. D'où une certaine diversité du parc. Prenez cette photo de 1985: outre les Volga et la Lada, on distingue une demie Talbot Horizon et l'arrière d'une BMW série 3 E21.

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Aujourd'hui encore, exporter des voitures en China est un casse-tête. Alors, imaginez il y a vingt ans... A l'époque, l'état Chinois achetait des voitures par lot, au coup par coup. D'où une certaine diversité du parc. Prenez cette photo de 1985: outre les Volga et la Lada, on distingue une demie Talbot Horizon et l'arrière d'une BMW série 3 E21.

Evidemment, les productions Soviétiques, comme cette Volga, étaient très présentes:

Skoda est revenu depuis peu en Chine, via SAIC-VW. Au début de la Chine communiste, les Skoda pullulaient. Le site Chinois de Skoda se vante d'ailleurs que le maréchal Zhu De, fondateur de l'armée Chinoise, roulait en Skoda. Au point où Prague envoya gratuitement une Octavia à Pékin, afin qu'ils la démontent et puissent produire leurs propres voitures.

Puis il y eu un schisme entre Moscou et Pékin. Les Tchécoslovaques s'alignèrent logiquement sur le "grand frère" Soviétique. Plus de Skoda en Chine.

Dans les années 80, les régimes communistes Européens sont aux aboies: ils ont besoin d'argent et vite, très vite. La Chine a besoin de voitures. Tant pis pour les scrupules, les rues Chinoises accueillent des Dacia Roumaines, des Polski-Fiat Polonaises ou des Skoda, comme cette Favorit Combi.

En 2008, Opel débarque officiellement en Chine. La voiture ci-dessous semblerait démontrer qu'en fait, la marque était déjà présente... Sauf qu'il s'agit nom pas d'une Ascona, mais d'une Isuzu Aska, sa cousine nippone.

Au début des années 90, les ventes de voitures explosent. Certains, comme Fiat, croient qu'on peut leur vendre n'importe quoi. La Fiat Uno était trop chère et les pièces détachées trop rares. Il en reste quelques unes, comme celle-ci:

Dés 1982, Citroën vendit 150 CX à l'hôtel Dong Fang de Canton. Le premier d'une série de trois lots (pour trois clients différents.) Citroën participa même au premier salon de l'auto de Shanhai, en 1985. Mais les autorités refusèrent de produire la CX.

Au début des années 90, Citroën pensa que la XM ferait une bonne voiture "premium" en Chine. Seule une poignée de véhicules y furent vendus.

Citroën récidivera peu après avec des Xantia V6. Certaines auraient même été assemblées sur place, en CKD.

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Aujourd'hui encore, exporter des voitures en China est un casse-tête. Alors, imaginez il y a vingt ans... A l'époque, l'état Chinois achetait des voitures par lot, au coup par coup. D'où une certaine diversité du parc. Prenez cette photo de 1985: outre les Volga et la Lada, on distingue une demie Talbot Horizon et l'arrière d'une BMW série 3 E21.

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