Cela risque d'être tellement rare qu'il convient de le souligner : alors que la crise économique engendrée par le coronavirus a impacté grandement de nombreux constructeurs, Bentley, filiale premium du groupe Volkswagen a - contre vents, Covid et marées - enregistré une hausse de ses ventes en volume en 2020.
Ironie de l'histoire, c'est grâce à la Chine – ou seraient apparues les premières traces du désormais trop célèbre virus - que Bentley parvient à tirer son épingle du jeu.
Bentley a enregistré des ventes record – compte-tenu du contexte - en 2020 : alors que les uns après les autres, les constructeurs devraient afficher une dégringolade de leurs ventes, le constructeur premium du groupe Volkswagen a vendu 11 206 de ses prestigieuse voitures l'année dernière. Ce qui correspond à une hausse de 2% par rapport à 2019.
Fait notable : cette performance a pu être atteinte malgré la pandémie de COVID-19 qui a entraîné la fermeture de l'usine de du constructeur au Royaume-Uni, lors des premières mesures de confinement prises par le gouvernement britannique.
L'usine située dans le nord de l'Angleterre n'a pas produit de véhicules pendant sept semaines, suite aux restrictions imposées en mars dernier. Elle n'aura pu réaliser que la moitié de sa production normale au cours des neuf semaines suivantes.
De nouveaux modèles ont contribué à faire grimper la demande globale, a déclaré mardi le constructeur automobile.
La demande a notamment augmenté de 48% en Chine grâce à la popularité de la nouvelle Flying Spur, et a progressé de 4% sur le continent américain, compensant les baisses enregistrées en Europe et au Moyen-Orient.
«Alors que nous nous tournons vers l'année à venir, nous restons prudemment optimistes car beaucoup reste incertain», a toutefois déclaré le directeur général Adrian Hallmark.
En juin dernier, le PDG de Bentley, Adrian Hallmark, avait déclaré à Automotive News Europe que le constructeur avait certes renoué avec les bénéfices en 2019 mais qu’il devrait probablement perdre encore de l’argent en 2020 en raison de l’impact de la crise sanitaire sur ses activités.
Il convient toutefois de relativiser quelque peu ses résultats : Bentley n'aura au final vendu que 11 206 voitures en 2020. Un faible volume qui permet d'afficher plus facilement une progression en pourcentage.
Rappelons également qu'en octobre dernier, des sources internes au constructeur allemand avaient indiqué à Automobilwoche que le PDG du groupe Volkswagen, Herbert Diess, prévoyait de placer Bentley sous le contrôle d’Audi.
A l’heure actuelle, le PDG de Porsche, Oliver Blume, représente au sein du conseil d’administration du groupe VW la marque Premium basée au Royaume-Uni.
Ce qui n'était alors qu'une rumeur de presse a été confirmée mi-ddécembre. Le Conseil de Surveillance indiquant dans un communiqué que Audi superviserait les activités technologiques et financières de Bentley à partir de mars 2021. L'opération devant notamment permettre la "réalisation de synergies dans le cadre de la stratégie d'électrification des deux marques premium".
Sources : Reuters, Bentley, Automotive News
Cela risque d'être tellement rare qu'il convient de le souligner : alors que la crise économique engendrée par le coronavirus a impacté grandement de nombreux constructeurs, Bentley, filiale premium du groupe Volkswagen a - contre vents, Covid et marées - enregistré une hausse de ses ventes en volume en 2020.
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