Ben Ellerbeck, l'inventeur du coupé-cabriolet
Contrairement le concept du coupé-cabriolet. Si vous "google-isez" un peu, vous entendrez parler d'un certain Ben Ellerbeck. Un Américain qui a eu raison trop tôt.
Contrairement le concept du coupé-cabriolet. Si vous "google-isez" un peu, vous entendrez parler d'un certain Ben Ellerbeck. Un Américain qui a eu raison trop tôt.
Contrairement à ce qu'ils sous-entendent, Peugeot n'a pas inventé le concept du coupé-cabriolet. Si vous "google-isez" un peu, vous entendrez parler d'un certain Ben Ellerbeck. Un Américain qui a eu raison trop tôt.
Les indications biographiques sur Ben Ellerbeck sont rares. Ellerbeck est né dans l'Utah. En bon Mormon, son grand-père avait 3 femmes et 26 enfants! Il sort de l'école à la fin des années 10 avec un diplôme d'ingénieur et travaille pour son père, qui est carrossier.
A l'automne 1919, il imagine le principe du toit rétractable.
Il quitte Salt Lake City pour Washington, où il dépose un brevet.
Puis il part pour New York, où il assiste au premier Automobile Body Builders Show. Il collectionne les cartes de visites et fais la tournée des magazines. En guise de démonstrateur, il a construit un jouet au 1/8e.
En 1922, il achète une Hudson Super Six de 1919, dont il modifie l'arrière. Ce sera le tout premier coupé-cabriolet:
Notez que le toit ne se range pas dans le coffre, mais sur le coffre. Par ailleurs, le système était manuel. Il fallait pousser les bras, lesquels étaient reliés par un arbre avec une crémaillère, censée faciliter l'effort.
Autre originalité: même décapoté, le spider est fonctionnel:
Il construit un deuxième modèle au 1/8e, plus pro (ci-dessous) avec un système à compas, moins lourd à manoeuvrer. Il l'expose au deuxième Automobile Body Builders Show, en 1923.
Puis il propose ses services au propriétaires de Ford, dans le magazine Ford owner. Il écrit à Packard, leur offrant une production sous licence. Il refait la tournée des journaux, montrant sa maquette. Mais son idée ne prend pas. A la fin des années 30, Ellerbeck disparait de nouveau du radar.
Un jour orageux de 1925, Georges Paulin voit un voisin tenter en vain de capoter avant les premières goutes. Comme à l'époque, il n'y avait ni caméras vidéo pour filmer les déboires des gens, ni YouTube pour les diffuser, Paulin songea plutôt à un moyen de capoter rapidement.
Ce dentiste a toujours été féru de mécaniques et de carrosserie (son père l'avait poussé dans un cabinet contre son gré.) Il inventa le principe du coupé-cabriolet "Eclipse" et déposa un brevet en 1932. Avait-il lu l'un des magazines où Ellerbeck montrait sa maquette? A priori non, car Paulin en est resté aux bras (alors que les compas sont plus légers) et que son idée est de replier le toit dans le coffre.
Paulin "monta" à Paris où il rencontra le carrossier Marcel Pourtout, qui se montra intéressé. Il équipèrent une Hotchkiss Sport, puis en 1934, ils construisirent cinq Lancia Belna Eclipse et quelques Peugeot 301 et 601. Les toits de ces dernières étaient équipées d'un moteur électrique. Le constructeur Sochalien apprécia le travail de Pourtout et Paulin, au point de proposer à son catalogue des 401d, 601d et plus tard des 402 et 602 Eclipse. Le film le Schpountz de Marcel Pagnol, avec Fernandel et sa 601 Eclipse, fit une bonne publicité à la technique.
Devenu un designer renommé, Paulin pu abandonner la dentisterie. Lorsque la guerre éclata, il devint résistant et agent des services secrets Britanniques. Capturé par les nazis, il fut fusillé en 1942.
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