Avec son SUV RS-5, Baojun a entamé une nouvelle ère, qui se prolonge désormais avec la Baojun RC-6. Un modèle dont on ignore si on doit le qualifier de berline rehaussée, ou de crossover abaissé...
Avec son SUV RS-5, Baojun a entamé une nouvelle ère, qui se prolonge désormais avec la Baojun RC-6. Un modèle dont on ignore si on doit le qualifier de berline rehaussée, ou de crossover abaissé...
La première berline de Baojun fut la 630, en 2010, suivie de la 610 en 2014. Deux modèles basés sur l'ancienne Daewoo Nubira. Le succès est ensuite arrivé par le SUV 560, puis le monospace 730.
Aujourd'hui, Baojun monte en gamme avec la RC-6, longue de 4m925 et large de 1m880 (empattement de 2800 mm). Mais avec ses 1m580 de haut et sa garde au sol de 191 mm, on hésite à la qualifier de berline, malgré son profil élancé à 5 portes.
Il faut s'y habituer, notre époque est celle des mélanges en tous genres. Le SUV devient coupé, le coupé gagne 2 portes pour devenir berline basse, le break devient break de chasse ou crossover... Nous avons ici à faire avec une berline qui tente de se défendre face à l'invasion des SUV, non pas en devenant plus dynamique, mais au contraire en prenant de la hauteur pour envahir le territoire de l'ennemi.
Les origines modestes de Baojun transparaissent dans sa motorisation, également représentative du marché chinois. Malgré ses dimensions généreuses, elle se contentera ainsi d'un 1.5 Turbo de 108 kW / 147 ch.
En moins de dix ans, Baojun a bien changé. Oubliée la marque à prix serrés qui devait se contenter de rafistoler d'anciens modèles et plateformes de GM. Mais la marque doit aussi veiller à ne pas empiéter sur le territoire de Chevrolet.
Avec son SUV RS-5, Baojun a entamé une nouvelle ère, qui se prolonge désormais avec la Baojun RC-6. Un modèle dont on ignore si on doit le qualifier de berline rehaussée, ou de crossover abaissé...
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