Fin 1938, les ingénieurs de DKW, une des 4 marques qui formera plus tard le constructeur Audi, lançaient, aux yeux du grand public, une F7 en pleine descente avant qu'elle n'effectue plusieurs tonneaux. Un test qui avait alors pour but de démontrer la stabilité et la résistance de la voiture.
Zapping Le Blogauto Essai Citroën e-C4X de 136ch
Ce procédé n'est pas sans rappeler un test effectué 4 ans plus tôt par Citroën pour démontrer la solidité de la construction monocoque de la Traction face aux autres type de construction. Pendant qu'une Peugeot et une Renault étaient complètement disloquées après avoir été poussées dans le vide, la Citroën, dans le même exercice, préservait complètement son habitacle pour la sécurité des occupants.
Dans le cas de la DKW, la F7 effectua plusieurs tonneaux avant de s'immobiliser. Malgré la violence du choc, le moteur tournait toujours et l'habitacle ne montrait pas de trace de dégât majeur.
Outre la préservation de la cellule habitable, les équipes de développement se sont ensuite intéressées aux zone de déformation en vue d'absorber un maximum d'énergie lors d'un choc. Ce fut le cas particulièrement pour la NSU Prinz commercialisée en 1958 avec son compartiment avant déformable lors d'une collision frontale.
Quelques années plus tard (fin des années 60) durant les phases de développement des NSU Ro 80 et de la première Audi 100, le constructeur a été l'un des premiers à utiliser des mannequins de crash test pour analyser les conséquences d'un accident sur le corps humain.
En 1970, Audi inaugure son premier banc de test pour étudier les crashs. Le banc a subit de nombreuses améliorations au fil des années (notamment l'apport de caméras pour étudier avec précision les déformations) et est toujours exploité aujourd'hui.
Au milieu des années 1990, le constructeur allemand a commencé à collecter les données issues des accidents survenus sur la route et évaluer les voies d'améliorations avant de fonder en 1998 l'AARU (Audi Accident Research Unit). En collaboration avec l'université de Regensburg (Ratisbonne), la marque aux anneaux étudie plus précisément les données d'accident pour évaluer les voies d'amélioration potentielles des futurs modèles.
En parallèle des activités de tests, les simulations ont pris une part très importante dans le processus de développement. Face à la prolifération des modèles, cette étape était devenue indispensable. De plus, le constructeur est capable de recréer virtuellement tout type de crash. A l'échelle d'Audi, les calculs de crash occupent 200 personnes et ce sont pas moins de 20.000 simulations de crash qui sont effectuées tous les mois.
Source : Audi
Crédits photos: Audi, EuroNCAP
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Fin 1938, les ingénieurs de DKW, une des 4 marques qui formera plus tard le constructeur Audi, lançaient, aux yeux du grand public, une F7 en pleine descente avant qu'elle n'effectue plusieurs tonneaux. Un test qui avait alors pour but de démontrer la stabilité et la résistance de la voiture.