Le break joue un rôle prépondérant dans le succès de l'Audi A6 en Europe. Le constructeur ne perd donc pas de temps et dévoile déjà la nouvelle variante, qui sera commercialisée durant le second semestre. Pas de surprise à attendre pour un break qui récite par cœur le savoir faire maison en la matière, sans originalité particulière.
Audi est au premier rang en matière de break dans le segment E, et ce depuis la troisième génération d'Audi 100 en 1982... Une tradition qui remonte donc à près de 30 ans. La nouvelle génération d'A6 ne fait donc pas exception à la règle, et se destine essentiellement au marché allemand, très friand du genre.
La berline A6 ne faisait pas dans l'originalité pour son style, et le break continue dans la voie tracée. Une stratégie qui a des adeptes et ses défenseurs, ses avantages et ses inconvénients... Par rapport à la précédente génération, on notera surtout que le style des feux arrière se fait légèrement plus anguleux, alors que la courbure du hayon ou le dessin des vitrages n'évolue guère.
L'intérêt de l'engin se situant à l'arrière, commençons donc par là notre tour d'horizon. Le coffre aux formes parfaitement régulières accueille 565 litres de bagages, avec tout ce qui se fait de mieux en matière d'aménagement dans le segment : rails en aluminium au plancher avec divers systèmes de partition ou de fixation, cache-bagage coulissant sur les montants D à l'ouverture du hayon (motorisé), fixation du filet de séparation sur le dossier du rang 2, basculement des dossiers via les poignées situées dans le coffre... Quasiment rien à redire, si ce n'est un plancher pas vraiment plat lorsque l'on rabat la banquette, puisque les dossiers restent légèrement inclinés... Le volume maximal du coffre atteint 1680 litres.
Concernant le hayon, on notera qu'Audi réserve le hayon enveloppant et embarquant les feux à sa série Q (ainsi qu'à l'A1). Le break A6 adopte donc un hayon classique. Il pourra être motorisé et dans ce cas s'équipera de la fonctionnalité d'ouverture automatique lorsque l'on passe le pied sous le bouclier. Une fonction découverte à l'automne dernier sur la BMW Série 5 Touring et la Volkswagen Passat berline, et plus récemment aux Etats-Unis sur le Ford C-Max.
Audi met l'accent sur le diesel, mais les motorisations essence restent présentes, bien entendu. La gamme débute avec le V6 2.8 FSI 204ch puis passe directement au 3.0 TFSI de 300ch. En diesel, l'offre est plus large, ave cle 2.0 TDI 177 ch, le V6 3.0 TDI de 204 ou 245 ch, ainsi que le tout nouveau 3.0 TDI double turbo qui fait son apparition pour la première fois. Il délivre 313 ch, et reçoit comme tous les autres blocs le système Stop&Start. Ce moteur est associé à la boîte automatique à 8 rapports, tandis que les autres moteurs reprennent les configurations de la berline, avec boîtes manuelles à 6 rapports ou double-embrayage S-Tronic à 7 rapports, à variation continue Multitronic, avec ou sans transmission intégrale Quattro. On devrait logiquement retrouver comme sur la berline les configurations suivantes : V6 2.8 FSI, V6 2.8 FSI Multitronic, V6 2.8 FSI Quattro S-Tronic, 3.0 TFSI Quattro S-Tronic, 2.0 TDI, 2.0 TDI Multitronic, 3.0 TDI 204, 3.0 TDI 204 Multitronic, 3.0 TDI 204 Quattro S-Tronic, 3.0 TDI 245 Quattro S-Tronic et 3.0 TDI 313 Quattro Tiptronic8.
Au rayon technologique, le break reprend logiquement tout ce qui est proposé sur la berline, régulateur de vitesse adaptatif, surveillance d'angle mort, assistance au changement de file actif, stationnement semi-automatisé Park Assist (qui fonctionne aussi à la sortie de la place de stationnement, c'est nouveau), vision de nuit, reconnaissance des panneaux de limitation de vitesse, avec en prime un système de vision à 360° via 4 caméras.
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Source : Audi