Au Mexique, des constructeurs contraints de stopper la production.
La scène se passe lundi 10 septembre, à 3 H du matin. Des charges explosives ont endommagé des gazoducs ainsi qu'un oléoduc de la société publique d'hydrocarbures Pemex. C'est la deuxième fois que ce genre d'attentats "politiques" se produisent, et cette fois ci, VW, Nissan et Honda ne peuvent plus faire tourner leurs usines.
Zapping Le Blogauto Essai de l'Abarth 500E
Selon Automotive News, au moins 50 fournisseurs sont touchés, et les constructeurs Ford, GM et Chrysler sont eux aussi dans l'impossibilité de faire tourner les usines. A l'origine, les coupures d'alimentation... Selon Pemex, 750 ouvriers travaillent a plein régime pour rétablir la normale. L'alimentation devrait faire son retour dimanche ou lundi. 20.000 habitants ont été évacuées, les conséquences des explosions étant très importantes !
Le porte parole de GM au Mexique, explique que si les besoins en gaz ne sont pas résolus rapidement, une autre usine pourrait voir ses activités suspendues. C'est pour nous l'occasion de vous informer que GM produit les Suburban, Avalanche, Silverado, Sierra, GMC Yukon, et Escalade EXT à Silao, l'usine touchée.
VW a carrément mis la clé sous la porte pour une semaine. C'est une production de 1780 véhicules par jour que VW perd avec cette fermeture temporaire, mais le cap des 400.000 unités produites reste envisageable. Jetta, New Beetle, Golf Bora, un peu de tout, Mexicanisé. Mais chez VW, si la production n'est plus possible, l'administratif sera bel et bien là, environ 35% de l'entreprise continue donc à travailler.
Quant à Chrysler, Toluca, ce sont des PT Cruiser qui sont assemblés. 160.000 vers 60 pays ! En juillet, des attentats similaires contre le réseau de gazoducs avaient conduit de nombreuses entreprises à réduire ou suspendre leurs activités, puis les livraisons de gaz avaient été rétablies quelques jours plus tard. Mauvais pour de futures implantations au Mexique ?
La scène se passe lundi 10 septembre, à 3 H du matin. Des charges explosives ont endommagé des gazoducs ainsi qu'un oléoduc de la société publique d'hydrocarbures Pemex. C'est la deuxième fois que ce genre d'attentats "politiques" se produisent, et cette fois ci, VW, Nissan et Honda ne peuvent plus faire tourner leurs usines.