Appétit industriel : après Chrysler, Fiat confirme ses vues sur Opel
Maintenant qu'il vient d'endosser le la Stampa). "Maintenant nous devons nous concentrer sur Opel, c'est notre partenaire idéal", a déclaré l'administrateur délégué de Fiat. Selon Sergio Marchionne son groupe devra encore croître pour survivre. Et ce n'est pas uniquement l'accord outre-Atlantique, positionnant Fiat comme cinquième producteur d'automobiles de la planète, qui permettra d'y parvenir.
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Maintenant qu'il vient d'endosser le costume de sauveur providentiel du plus petit des Big Three en entrant (dans un premier temps) à hauteur de 20 % dans le capital de Chrysler, le constructeur italien retrouve le vieux continent et le dossier Opel pour une nouvelle ambition de taille. Ce n'est ni de la spéculation ni une spéculation au contraire de l'épisode premier. Rumeur du reste balayée au départ par Sergio Marchionne himself. Cette fois, c'est lui qui annonce la couleur dans un entretien accordé à un quotidien italien (la Stampa). "Maintenant nous devons nous concentrer sur Opel, c'est notre partenaire idéal", a déclaré l'administrateur délégué de Fiat. Selon Sergio Marchionne son groupe devra encore croître pour survivre. Et ce n'est pas uniquement l'accord outre-Atlantique, positionnant Fiat comme cinquième producteur d'automobiles de la planète, qui permettra d'y parvenir.
La vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain. Et oui. Le 24 avril dernier Fiat démentait catégoriquement la rumeur lui prêtant des intentions et visées sur Opel en raison des difficultés traversées par la maison mère américaine du constructeur allemand. Le communiqué de presse du constructeur italien ne fermait toutefois pas entièrement la porte suggérant l'étude "de nouvelles opportunités et de nouvelles synergies". Sauf info passée sous silence, la situation de General Motors ne s'est pourtant pas mystérieusement résolue (positivement) ces dernières heures d'un coup de baguette magique...
Reste que Fiat a changé son fusil d'épaule et ne cache plus désormais son ambition en se concentrant sur Opel. En clair prochainement rencontrer les représentants de GM et de GM Europe afin d'enclencher un processus de participation. A quelle hauteur ? En solo (visiblement non, Magna restant un autre acteur clef malgré ses démentis) ?
Les chiffres parlent mieux. Après l'accord aux USA, Fiat estime devoir grandir davantage afin d'assurer son avenir industriel. Le tandem Fiat/Chrysler représenterait désormais près de 4,2 millions d'unités par an, Fiat représentant à lui seul environ 2,2 millions d'unités (soit le cinquième rang mondial derrière Toyota, GM, le groupe VW et Ford).
Insuffisant pour Sergio Marchionne qui estime que le groupe doit arriver entre 5,5 millions et 6 millions d'unités par an pour survivre et traverser au mieux la crise mondiale frappant le secteur automobile. En cas d'accord, Fiat se placerait au deuxième échelon européen. Certes mais sans s'octroyer concrètement de nouveaux débouchés en réalisant cependant des économies d'échelle tout en élargissant son standing...
Et si les risques financiers paraissent limités outre-Atlantique il en va autrement en Europe. On s'interroge également sur la complémentarité loin d'être évidente entre les deux gammes.
Autre question de taille : les organismes bancaires suivront-ils alors que Fiat vient d'annoncer la première perte depuis 2005 ce à hauteur de 411 millions d'euros ? Certes le groupe s'est globalement assaini financièrement ces dernières années mais sans réellement changer de dimension. Alors Fiat endosserait-il un costume trop grand à porter ?
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Maintenant qu'il vient d'endosser le la Stampa). "Maintenant nous devons nous concentrer sur Opel, c'est notre partenaire idéal", a déclaré l'administrateur délégué de Fiat. Selon Sergio Marchionne son groupe devra encore croître pour survivre. Et ce n'est pas uniquement l'accord outre-Atlantique, positionnant Fiat comme cinquième producteur d'automobiles de la planète, qui permettra d'y parvenir.