Alliance Renault-Nissan : de juteuses et croissantes synergies
par Elisabeth Studer

Alliance Renault-Nissan : de juteuses et croissantes synergies

Les synergies au sein de l'Alliance Renault-Nissan sont sources d'importantes économies. Lesquelles ne font que croître d'année en année. Elles ont ainsi permis de gagner l’équivalent de 5 milliards d’euros en 2016, un chiffre en hausse de 16 % par rapport aux 4,3 milliards d’économies obtenues en 2015.

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Les synergies au sein de l'Alliance Renault-Nissan sont sources d'importantes économies. Lesquelles ne font que croître d'année en année. Elles ont ainsi permis de gagner l’équivalent de 5 milliards d’euros en 2016, un chiffre en hausse de 16 % par rapport aux 4,3 milliards d’économies obtenues en 2015.

Carlos Ghosn, patron de l'Alliance peut s'en féliciter, estimant que les deux constructeurs sont en bonne voie pour réaliser des synergies à hauteur de 5,5 milliards d’euros en 2018. Cerise sur le gâteau : ce résultat pour le moins satisfaisant devrait être atteint sans même que ne soit encore pris en compte dans le calcul la contribution de Mitsubishi Motors, désormais dans le giron de l'Alliance.

La fusion des fonctions R&D, fabrication et logistique, achats et ressources humaines initiée en 2014 semble donc porter progressivement ses fruits. Une situation qui permet à Carlos Ghosn d'affirmer que les « résultats tangibles » de cette « convergence majeure » se poursuivent.

Parmi les mesures concrètes ayant permis d'aboutir à de tels gains, figure notamment la mise en place en avril dernier d'un nouvelle direction mondiale commune, dédiée aux véhicules utilitaires légers. Mais également des synergies industrielles telles que la fabrication de la Nissan Micra à Flins, usine historique de Renault, la production du Nissan Rogue en Corée du Sud sur un site de la marque au losange, l'assemblage de pick-ups Nissan sur le site Renault de Cordobá, en Argentine. Le pick-up Alaskan de Renault devrait quant à lui être produit dans une usine Nissan à Barcelone, tandis que le secteur des véhicules utilitaires devrait être à l'origine de nombre de productions croisées.

Au sein de l'Alliance, on estime que si Renault est fort dans les fourgons, Nissan l'est dans le transport de personnes et les pick-ups, ouvrant la voie à un fort potentiel de développement. Sans compter sur le savoir -faire de Mitsubishi dans les moteurs hybrides rechargeables et sa présence en Asie du sud-est.

Parmi les principales sources de synergies dont l'Alliance devra tirer partie dans les prochaines années, figurent en tout premier lieu les nouvelles technologies liées aux véhicules autonomes, à la voiture connectée et aux moteurs électriques. Fin juin, Ogi Redzic, chef de la division des véhicules connectés et des services de mobilité de Renault-Nissan, a ainsi déclaré que l'Alliance lancerait des services de conduite autonome basés sur ses voitures électriques dans les dix prochaines années, mais pas avant 2020. Ajoutant dans un entretien accordé à Reuters, que l'Alliance voyait l'avenir dans l'automatisation, les véhicules électriques, l'auto-partage et les services de réservation.

C'est dans cette optique que Renault et Nissan se sont récemment joints à un petit groupe de constructeurs automobiles désireux d'entrer sur le marché des services à la demande de véhicules. En mai dernier, Goldman Sachs a évalué que le secteur serait multiplié par huit d'ici 2030, prévoyant qu'il pourrait représenter à cette date cinq fois la taille du marché des taxis.

Sources : Alliance Renault-Nissan, Reuters, Les Echos, Agefi, Dow-Jones

Crédit Illustration : Renault - Nissan

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Les synergies au sein de l'Alliance Renault-Nissan sont sources d'importantes économies. Lesquelles ne font que croître d'année en année. Elles ont ainsi permis de gagner l’équivalent de 5 milliards d’euros en 2016, un chiffre en hausse de 16 % par rapport aux 4,3 milliards d’économies obtenues en 2015.

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