Accord des constructeurs pour une surprime écologique
par Elisabeth Studer

Accord des constructeurs pour une surprime écologique

Les constructeurs seraient prêts à mettre la main au portefeuille pour réunion qui s'est tenue avec les représentants des grands groupes automobiles française en début de semaine.

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Les constructeurs seraient prêts à mettre la main au portefeuille pour financer la mise en œuvre d'une nouvelle prime à la casse. C'est en tout cas ce qu'a indiqué Bruno Le Maire, à la sortie d'une réunion qui s'est tenue avec les représentants des grands groupes automobiles française en début de semaine.

Pour l'achat d'un véhicule non polluant

Petit « détail » et non des moindres : cette « surprime » serait versée uniquement dans le cas d'un achat pour un véhicule non polluant. Ou autrement dit : comment booster les ventes et inciter au renouvellement au parc automobile en arguant de raisons écologiques.

Bruno Le Maire a par ailleurs tenu à préciser que cette nouvelle mesure viendrait en complément de la prime à la conversion versée par l'Etat.

Positions distinctes selon les constructeurs

On peut donc aisément comprendre que même si « les travaux doivent se poursuivre », le gouvernement ait «  trouvé des constructeurs automobiles » prêts à suivre cette démarche. Laquelle permettrait d'appuyer un scénario de mise au rebut des véhicules diesel, motorisation déjà fortement mise à mal par la flambée des prix à la pompe.

"Tous les constructeurs sont prêts à augmenter leur participation à la prime à la conversion", y compris ceux qui proposent déjà des offres commerciales similaires », a déclaré le ministre.

Bruno Le Maire a toutefois tenu à préciser que les propositions variaient selon les constructeurs. Soulignant que le gouvernement souhaitait que les véhicules d’occasion soient inclus dans cette future surprime. Laissant ainsi entendre que les représentants des groupes automobiles plaidaient quant à eux en faveur d'une incitation à acquérir des véhicules neufs.

Le ministre a également indiqué que le gouvernement souhaitait que les véhicules faiblement émetteurs puissent également être inclus dans le périmètre défini pour la nouvelle mesure, sans être pour autant hybrides rechargeables ou électriques. Ce qui, le cas échéant, pénaliserait le niveau de retour sur investissements des constructeurs, contraints désormais à financer de coûteux frais de recherches et développements pour pouvoir être concurrentiels sur ces nouvelles technologies.

L’Etat s’engagerait en contrepartie à prolonger sa participation dans le dispositif de primes à la conversion.

Décision courant novembre

Le ministre de l'Economie et des Finances a également indiqué qu'une décision définitive serrait prise à ce sujet d’ici la fin du mois de novembre.

Le gouvernement souhaite d'ici là mesurer l'impact de ces mesures sur les finances publiques et sur les gammes de véhicules automobiles. Un impact d'ores et déjà qualifié comme "important".

Le gouvernement a indiqué à plusieurs reprises vouloir obtenir le soutien des constructeurs pour avancer dans le domaine de la transition écologique. Objectif fixé : retirer du parc automobile français d'ici 2022 près de 500.000 véhicules parmi les plus polluants.

Sources : Reuters, AFP

Crédit Illustration : E.STUDER pour LBA

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Les constructeurs seraient prêts à mettre la main au portefeuille pour réunion qui s'est tenue avec les représentants des grands groupes automobiles française en début de semaine.

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