Au salon de Turin 1966, deux voitures se partagent la vedette sur le stand du carrossier Ghia : la De Tomaso Mangusta et la Maserati Ghibli ; joli clin d’œil quand on se remémore qu’Alejandro De Tomaso a piloté des années auparavant pour les frères Maserati… Plus luxueuse que ses consoeurs du cheval cabré ou du taureau, cette magnifique GT souffle en 2016 ses cinquantes bougies.
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Au salon de Turin 1966, deux voitures se partagent la vedette sur le stand du carrossier Ghia : la De Tomaso Mangusta et la Maserati Ghibli ; joli clin d’œil quand on se remémore qu’Alejandro De Tomaso a piloté des années auparavant pour les frères Maserati… Plus luxueuse que ses consoeurs du cheval cabré ou du taureau, cette magnifique GT souffle en 2016 ses cinquantes bougies.
Avant d'être une berline ou un coupé aux formes anguleuses, la Ghibli était une stricte deux places, au dessin élancé signé Giorgetto Giugiaro. Longue, basse, pourvue de double-optiques escamotables et d’un arrière plongeant, la ligne de la Tipo115M de son petit nom s’inscrit dans la tradition de raffinement qu’on est en droit d’attendre d’une Maserati. Tout comme l’intérieur, somptueusement garni de cuir et pourvu en série de la climatisation, sans doute pour mieux affronter le vent chaud d’Afrique du Nord dont la Ghibli emprunte le nom…
Alors que Ferrari et Lamborghini se livrent alors à une bataille de chiffonniers à coups de V12, Maserati opte pour un moteur moins pourvu en cylindres, mais aux solutions héritées de la compétition. Ainsi, la Ghibli reçoit une motorisation dérivée de celle de la Tipo 450S, celle qui gagna en 1957 les 12 heures de Sebring aux mains de Jean Behra et de Juan-Manuel Fangio… Développant 420 chevaux dans la voiture de course, ce V8 en aluminium, inauguré en série sur les Quattroporte et Mexico passe à 310 chevaux pour 4,7 litres de cylindrée.
Une version SS (AM 115/49) sortira en 1969, dotée d’un moteur passant à 4,9 litres pour 335 chevaux, et surtout permettant des pointes à plus de 270 km/h, ce qui pour l’époque relevait de l’exceptionnel.
Pourvue d’un châssis tubulaire et d’un essieu arrière rigide, la Ghibli est bien une pure GT, bien plus à l’aise sur l'autostrada que sur les routes tortueuses près de Sienne… Les 1,6 tonnes de la voiture et les freins rapidement dépassés sur les premiers modèles ne sont pas non plus étrangers à cela !
Nul doute cependant que ses heureux propriétaires de l’époque, au rang desquels on pourra citer dans l’hexagone Claude François ou Jean-Paul Belmondo, auront su apprécier à sa juste valeur ce magnifique coupé, produit à 1 149 exemplaires (plus 100 exemplaires dans la rare version spider), et qui permit également à un certain Alain Delon de rejoindre rapidement Romy Schneider au bord de la fameuse piscine, dans le film éponyme de Jacques Deray !
Illustrations : Maserati
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Au salon de Turin 1966, deux voitures se partagent la vedette sur le stand du carrossier Ghia : la De Tomaso Mangusta et la Maserati Ghibli ; joli clin d’œil quand on se remémore qu’Alejandro De Tomaso a piloté des années auparavant pour les frères Maserati… Plus luxueuse que ses consoeurs du cheval cabré ou du taureau, cette magnifique GT souffle en 2016 ses cinquantes bougies.