24 H du Mans : d'abord, tout pour aller au bout
Le grand public ne le voit pas, mais les mécaniciens restent tard le soir pour s'occuper des machines. Juste avant la course, on remet tout à neuf.
Le grand public ne le voit pas, mais les mécaniciens restent tard le soir pour s'occuper des machines. Juste avant la course, on remet tout à neuf.
Au cours de cette semaine du Mans avec les essais libres et ceux qualificatifs, les mécaniciens de toutes les équipes n'ont pas manqué de travail. En effet, on se demande bien souvent pourquoi alors que l'auto est apparue performante et sans problème particulier, alors que les pilotes sont partis à la parade en ville, on voit tous les staffs techniques très affairés.
Parfois il nous est rapporté que ce sont pas les 24 heures qui sont difficiles à 'tenir' mais bien l'accumulation du travail de manière répétée le mercredi soir, le jeudi soir et le vendredi, toute la journée.
Chez Alpine, que nous suivons de près, on n'échappe pas à la règle comme nous avons pu le vérifier après de Mickaël, chef mécanicien de la #36.
On va vu avec votre équipe ne pas chômer durant la semaine et là tout le monde est encore sur le pont, pourquoi faire donc ? "Là c'est la veille du départ de la course alors on monte toutes les pièces neuves en l'occurrence: boîte de vitesses, train avant, radiateurs. On procède aux derniers petits réglages pour s'assurer que tout va bien et pouvoir se déclarer prêts pour le départ demain. En fait il faut s'assurer de la fiabilité de la voiture. Chaque pièce doit faire entre 5 000 et 6 000 kilomètres suivant les conditions de piste. Il faut donc s'assurer que toutes les pièces soient en condition pour aller au terme de la course. Le premier critère des 24 heures c'est de finir la course." Vous avez un suivi de l'utilisation des pièces? "Oh oui, bien sûr! Chaque pièce de la voiture est identifiée et suivie en kilomètres." |
Dans la même optique de terminer la course, nous avons demandé à voir le petit manuel placé à bord et qui doit servir en cas de souci rencontré par un pilote. En fait, selon les divers secteurs qui peuvent être affectés par un problème sur une photo sont reportés des numéros permettant de procéder à un test de vérification devant servir à permettre un retour au box.
En effet, en cas de panne ou de pépin, le pilote doit rentrer par ses propres moyens à son stand et est le seul à pouvoir toucher la voiture en bord de piste. Au cours de stages les trois pilotes répètent suffisamment ce genre de procédures pour mettre toutes les chances de leurs côtés pour pouvoir aller au bout.
Alain Monnot texte et photos
Le grand public ne le voit pas, mais les mécaniciens restent tard le soir pour s'occuper des machines. Juste avant la course, on remet tout à neuf.
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