Waymo a mis au placard la conduite semi-autonome trop dangereuse
Le PDG de Waymo a déclaré que la filiale d’Alphabet développera un système de conduite autonome sans passer par la case semi-autonome jugée trop dangereuse.
Le PDG de Waymo a déclaré que la filiale d’Alphabet développera un système de conduite autonome sans passer par la case semi-autonome jugée trop dangereuse.
John Krafcik a déclaré qu’un système de conduite semi-autonome qui permet au chauffeur de laisser la voiture conduire seule, tout en restant suffisamment vigilant pour reprendre le contrôle du volant en cas de besoin a tendance à le rendre moins réactif en cas d’urgence.
Le PDG a expliqué que les différents tests menés dans la Silicon Valley avaient mené à prendre cette décision qui tranche celle des autres acteurs du marché qui préparent des systèmes de niveau 3. « Ce que nous avons découvert était plutôt effrayant », a-t-il déclaré. « Il était difficile de reprendre le contrôle parce que les conducteurs avaient perdu la notion de l’environnement », a-t-il ajouté.
Les ingénieurs de Waymo avaient tenté de développer un système d’avertissement par alerte sonore, mais ce dernier ne s’est pas avéré assez fiable lors de tests filmés en 2013.
Waymo teste des véhicules 100 % autonomes sur certaines routes de Phoenix, dans l’Arizona, depuis plusieurs mois. Les Chrysler Pacifica utilisés pour ces tests ne possèdent que deux contrôles, un premier pour démarrer le véhicule et un deuxième pour demander l’arrêt.
Se refusant à donner une date sur des tests à plus grande échelle, John Krafcik a cependant déclaré qu’un tel moment était « proche ». Il ne restera plus à Waymo qu’à convaincre le grand public et les législateurs qui sont réticents à l’idée d’ôter le facteur humain de la conduite.
Source : Reuters
Source photo : Waymo
Le PDG de Waymo a déclaré que la filiale d’Alphabet développera un système de conduite autonome sans passer par la case semi-autonome jugée trop dangereuse.
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